Actualités internationales
Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 6 au 11 juillet
Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 6 au 11 juillet.
Afrique
Région
Le Mali s’est vu alléger d’une partie des sanctions que lui avait précédemment infligées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), au terme du sommet qui s’est tenu à Accra (Ghana) le 3 juillet dernier. Les chefs d’État ouest-africains ont pris note de l’adoption d’une nouvelle loi électorale et de l’annonce par la junte malienne au pouvoir de la tenue d’élections générales entre mars 2023 et février 2024. Autre avancée pour Bamako, avec la levée de l’embargo sur les transactions commerciales et financières à son encontre. Les voisins burkinabés et guinéens pourraient également échapper aux sanctions. Les autorités burkinabés ont en effet accepté de reconsidérer leur chronogramme électoral – de 36 à 24 mois – pour l’organisation de nouvelles élections et le retour de civils au pouvoir d’ici juillet 2024. En Guinée, l’arrivée de l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, en qualité de médiateur permet à Conakry d’obtenir un sursis d’un mois avant de présenter un nouveau calendrier de transition.
Afrique du Nord/Moyen-Orient
Libye
La capitale Tripoli et la majorité des centres urbains libyens ont connu des manifestations très virulentes le 1er juillet dernier. Sur fond de détérioration des conditions de vie, d’impasse politique et d’environnement sécuritaire délétère, les manifestants ont réclamé la démission des gouvernements rivaux d’Abdel Hamid Dbeibah, représentant du Gouvernement d’union nationale, et de Fathi Bachagha, désigné comme Premier ministre par le Parlement de Tobrouk (partie est du pays) en février dernier. Malgré plusieurs séquences de dialogue, dont les dernières au Caire et à Genève sous l’égide des Nations unies, les administrations rivales ne sont toujours pas parvenues à trouver un accord sur la tenue de prochaines élections.
Maroc
La frontière entre le Maroc et l’Espagne a connu un nouvel épisode de tension le 24 juin dernier lorsque plus de 2000 migrants ont tenté de rallier l’enclave de Mellila depuis la province de Nador, au nord-est du royaume chérifien. Selon les rapports, un mouvement de foule et de violents affrontements entre migrants et forces de l’ordre ont causé la mort d’au moins 23 personnes. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a qualifié cet épisode «d’attaque contre l’intégrité territoriale espagnole», reconnaissant toutefois les efforts consentis par le Maroc pour contenir la pression migratoire, et dénonçant pour l’occasion le manque de soutien de l’Union européenne aux côtés de Rabat dans cette tâche. Cette tension frontalière entre les deux pays n’est pas sans précédent. Pour rappel, en mai 2021, quelque 8000 migrants avaient pris d’assaut le poste-frontière de Ceuta (ville autonome espagnole sur la côte nord de l’Afrique), ce qui avait occasionné une importante crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
Tunisie
La rédaction de la nouvelle Constitution tunisienne est plus que jamais sujette à caution. Sadok Belaïd, juriste et chef de la «Commission nationale consultative pour une nouvelle République» a rejeté un projet de texte publié par le président Kaïs Saïed, au motif que son adoption pourrait «ouvrir la voie à un régime dictatorial». En cause, certains articles qui engendreraient un renforcement du pouvoir présidentiel au détriment du système parlementaire en vigueur depuis 2014. Le référendum visant à entériner cette nouvelle Constitution est attendu le 25 juillet prochain. D’ici là, de nouveaux rassemblements sont attendus au cours des prochaines semaines.
Amériques
Etats-Unis
Plus d’une vingtaine d’États américains pourraient interdire le droit à l’avortement dans les prochains mois après la la décision de la Cour suprême, le 24 juin dernier, d’annuler l’arrêt historique «Roe vs Wade». De nouveaux rassemblements de colère contre cette décision sont attendus prochainement, dont ceux du 6 juillet dans le New Jersey, l’Indiana et la Virginie-Occidentale, avec des risques d’affrontements entre activistes rivaux et/ou forces de l’ordre.
Région
L’environnement sécuritaire très instable en Haïti risque de connaître un nouveau pic de tensions avec la commémoration du premier anniversaire de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse (en poste de 2017 à 2021). Des proches du défunt et d’anciens ministres ont en effet appelé à manifester les 7 et 8 juillet dans la capitale Port-au-Prince, et d’autres rassemblements sont également attendus dans ce cadre à Cap-Haïtien et aux Gonaïves. Plus à l’ouest, dans la mer des Caraïbes, à Cuba, des mouvements de protestation sont aussi attendus à l’approche du 11 juillet, date anniversaire des manifestations qui avaient débuté dans la ville de San Antonio de los Baños (à 25 km au sud-ouest de La Havane), avant de gagner le reste du territoire. Plus d’un millier de manifestants avaient été interpellés pour dans ce contexte.
Asie-Pacifique
Myanmar
Les tensions entre l‘Armée d’Arakan (AA) – l’une des plus puissantes milices armées du pays, présente dans le nord de l’État de Rakhine (sur la côte ouest de Myanmar) – et l’armée birmane responsable du coup d’État du 1er février 2021 vont crescendo depuis ces dernières semaines. Cette milice avait pourtant engagé des pourparlers avec la junte après que celle-ci eut accédé au pouvoir, ce qui lui avait valu d’être retirée de la liste des organisations terroristes. Néanmoins, fin juin, plus d’une quarantaine de civils en lien avec le groupe insurgé auraient été arrêtés par les autorités birmanes, selon l’AA. Dans le même temps, quatorze membres des forces de sécurité ont été enlevés et détenus par la milice armée, en représailles aux «opérations militaires» menées à l’encontre de membres de la Ligue unie d’Arakan, branche politique du mouvement. Ce regain de tensions dans cette région est aussi signifiant avec les récents incidents mortels qui ont suivi l’explosion de mines artisanales dans le nord de cet État de Rakhine.
Europe/Communauté des États indépendants (CEI)
Géorgie
Le rejet de la candidature d’adhésion de la Géorgie à l’Union européenne le 17 juin dernier, contrairement à celles de l’Ukraine et de la Moldavie, a suscité la mobilisation pacifique de manifestants pro-européens qui demandent notamment la démission du Premier ministre Irakli Garibachvili et l’avènement d’un nouveau gouvernement dans l’objectif d’adopter les réformes recommandées par l’UE.
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