Une fois la décision prise de travailler tout en parcourant le monde, nos pensées se laissent, naturellement, emporter vers des plages de sable blanc, de nouvelles cultures… et finalement peu aux risques possibles.
Plusieurs considérations sont à prendre en compte pour déterminer son besoin de couverture, telle que la situation du pays dans lequel se fera le télétravail (dans l’Union européenne ou hors UE) ou la durée du séjour.
En ce qui concerne l’assurance du matériel informatique, il s’agit souvent de souscrire une assurance affinitaire qui prévoit une assurance à l’étranger. Il existe également des organismes qui offrent une assurance du matériel « high tech » où il est possible d’assurer tous ses équipements et appareils à l’étranger.
- Exemples d’assurance : https://www.parachut.com/; https://www.ava.fr/assurance-appareils-nomades/
- Un comparateur en assurance pour appareils numériques nomades : https://www.lecomparateurassurance.com/98-autres-guides/105591-assurance-unique-pour-tous-vos-appareils-numeriques-nomades
Enfin, une protection peut également être prévue par les services proposés avec sa carte bancaire ou son assurance habitation. Ceci est également le cas en ce qui concerne la couverture santé.
> La carte bancaire
Que ce soit une Visa ou une MasterCard, la durée pendant laquelle ces dernières offrent une protection est de 90 jours. Au-delà, aucune assurance ne sera procurée par la carte bancaire.
> Assurance habitation
Dans le cas où vous conserveriez un logement en France, vous continuerez de souscrire à une assurance habitation. Il convient de vérifier que cette option est bien prévue dans son contrat et de s’informer des modalités pour bénéficier de cette assurance. Notamment les pays couverts par le contrat de responsabilité civile ou la durée du séjour maximum.
On l’aura bien compris, ces deux outils sont prévus pour des courts séjours souvent n’excédant pas trois mois. Une formule peu adaptée aux nomades numériques qui envisagent de partir pour des durées plus longues. Selon leur destination, deux options sont à envisager.
Nomade au sein de l’Union européenne
Si votre destination est un pays membre de l’Union européenne, pour une durée de trois mois au plus, la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) vous permettra d’être couvert.
En cas de soins médicaux nécessaires dans le pays de séjour, la possession de cette carte donnera accès à leur prise en charge selon la législation et les formalités du pays. Deux options :
- aucune avance des frais médicaux n’est demandée ;
- les frais médicaux sont à avancer et seront remboursés sur place par l’organisme de sécurité sociale de votre lieu de séjour.
> Les démarches pour demander la CEAM
La demande de CEAM doit être faite au moins 15 jours avant le départ auprès de sa caisse d’assurance maladie.
Surprenante pour une démarche administrative, la demande se fait très rapidement et simplement dans la mesure où aucun document n’est à fournir. Tout aussi rapide qu’accessible, la demande peut être faite par internet à condition de posséder un compte ameli. Mais aussi par téléphone (36 46 service gratuit) ou directement sur place dans un point d’accueil.
Nomade hors de l’Union européenne
A contrario, si votre destination se situe en dehors de l’UE, vous ne disposerez d’aucune protection sociale. Seulement les soins médicaux procurés en urgence pourront faire l’objet d’un remboursement à votre retour en France. Ce dispositif n’est pas automatique, l’urgence sera appréciée par un médecin conseil du service médical de la caisse d’assurance maladie à laquelle vous êtes affecté.
Souscrire une assurance internationale est alors indispensable. De nombreuses assurances proposent des services pour les longs séjours à l’étranger dont les modalités sont souvent personnalisables. À vos comparateurs !