Peu de passagers (environ 20%) ayant subi le préjudice d’un vol retardé de plus de 3 heures ou tout simplement annulé, savent qu’une indemnisation est possible, voire obligatoirement due par les compagnies aériennes européennes, si une demande est correctement formulée. Evidemment, l’épidémie de Covid-19 et la pénurie de personnel dans les aéroports suite à la crise sanitaire ont mis à rude épreuve ce système car, pour l’instant, la loi du règlement européen accorde un tarif d’indemnisation dont le montant est lié au nombre de kilomètres parcourus durant le vol (et non au prix du billet), les tarifs actuels sont de :
- 250 € pour un vol de 1500 km ou moins,
- 400 € pour un vol de plus de 1500 km au sein de l’Union européenne,
- 400 € pour un vol entre 1500 et 3500 km hors de l’Union européenne,
- 600 € pour un vol de plus de 3500 km hors de l’Union européenne
Ce sujet de discussion, bloqué depuis 2013 à la table des négociations de l’Union européenne pour cause d’un désaccord entre le Royaume-Uni et Gibraltar, pourrait être relancé par l’actuelle Présidence Tchèque de l’U.E.
Deux clans s’affrontent : les associations de défense des droits de consommateurs/passagers et les compagnies aériennes. D’après les compagnies aériennes, il n’est pas raisonnable de verser 250€ pour un vol ayant pu couter 50€, mais les associations de passagers argumentent face à cela, que le prix du billet ne doit pas être le seul facteur déterminant pour l’indemnisation, car l’annulation d’un vol peut, par exemple, amener au fait d’être bloqué dans un pays pendant plusieurs jours. À suivre…
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