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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 14 au 19 septembre

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 14 au 19 septembre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 14 au 19 septembre.

Afrique

Éthiopie

Alors que les combats entre les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) et les forces fédérales éthiopiennes ont repris au mois d’août dernier dans le nord du pays après cinq mois d’accalmie, les représentants du TPLF viennent de déclarer qu’ils étaient prêts à participer à des pourparlers de paix sous l’égide de l’Union africaine (UA). Depuis deux ans, les tentatives de médiation se sont succédé sans succès pour trouver une issue pacifique au conflit, l’envoyé spécial de l’UA étant jusqu’alors considéré par les forces tigréennes comme trop proche du président Abiy Ahmed.

Mali/Côte d’Ivoire

La tension diplomatique perdure entre ces deux États depuis le 10 juillet dernier, lorsque 49 soldats ivoiriens dépêchés en soutien à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont été arrêtés dès leur descente d’avion sur le sol malien. Trois otages ont été libérés le 3 septembre, mais Bamako qualifie toujours ces militaires ivoiriens de «mercenaires» venus déstabiliser le Mali et exige que la Côte d’Ivoire extrade des personnalités politiques maliennes réfugiées à Yamoussoukro. De son côté, le pouvoir ivoirien juge ce rapport de force comme une «prise d’otages» et considère que le Mali souhaite ainsi se venger de l’embargo de six mois décrété par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Pour rappel, ces sanctions ont été prises par les instances sous-régionales pour pousser le pouvoir militaire malien à tenir ses engagements en matière de calendrier électoral.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Région

Célébrée dans l’ensemble du monde chiite, la commémoration d’Arbaïn marque la fin du deuil de l’imam Hussein ben Ali, petit-fils du prophète Mahomet et figure essentielle de cette obédience de l’islam. Célébrée les 16 et 17 septembre prochain, cette fête religieuse va générer d’importants rassemblements dans les pays à forte population chiite, notamment en Iran, Irak, au Bahreïn ou encore au Liban. En Irak, plusieurs grandes processions doivent avoir lieu entre les villes de Najaf et  Kerbala, épicentre de cette commémoration et où se trouve le sanctuaire de l’imam Ali. Au regard de l’ampleur de l’événement, les mesures de sécurité seront particulièrement renforcées dans les pays concernés, et notamment en Irak où les tensions politiques sont préoccupantes depuis ces dernières semaines.

Amériques

États-Unis

Une chaleur extrême est enregistrée dans de nombreux États de l’Ouest américain. Ce phénomène s’accompagne d’importantes perturbations logistiques, avec des coupures d’électricité et des appels à évacuation. Deux personnes ont perdu la vie lors de l’incendie dit «Fairview» qui s’est propagé très rapidement ces derniers jours en Californie, une zone maintenant menacée par l’ouragan Kay, toutefois rétrogradé en tempête tropicale. Les pluies conséquentes, qui concernent également l’Arizona, produisent des risques de crue ou de coulée de boue sur des terres brûlées ne pouvant absorber de telles précipitations. Ces pluies abondantes devraient gagner une plus large partie du pays pendant cette saison des ouragans (jusqu’en novembre) et des vagues de chaleur devraient persister dans l’Ouest jusqu’à la fin de l’été. Cette convergence de fronts chauds et froids risque de produire de violentes intempéries, en particulier dans l’Arizona, la Californie, l’Idaho, le Montana, le Nevada, le Wyoming et l’Utah.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Ukraine

Le président Volodymyr Zelensky a affirmé ce 11 septembre que la double contre-offensive des forces militaires ukrainiennes dans l’Est et le Sud du pays avait notamment permis de reprendre la ville stratégique d’Izioum (oblast de Kharkiv), jusqu’alors aux mains des forces russes, ainsi qu’au moins vingt autres localités. Au total, les troupes ukrainiennes auraient gagné près de 3000 km2 de terrain, forçant les militaires russes à battre en retraite dans plusieurs zones stratégiques. En représailles, la Russie devrait poursuivre ses frappes aériennes, à l’image des attaques contre des infrastructures civiles du centre et de l’est du pays observées le week-end dernier. Par ailleurs, la centrale nucléaire de Zaporijjia, au sud-est de l’Ukraine, fait toujours l’objet d’une attention particulière. Le fournisseur public d’énergie Energoatom a annoncé le 11 septembre que son dernier réacteur opérationnel avait été déconnecté du réseau électrique pour des raisons de sécurité.

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