Ils sont 178 étudiants en provenance de 90 pays différents. Scolarisés dans des établissements français de l’AEFE, ils sont titulaires d’un programme de bourse d’excellence proposé aux meilleurs élèves internationaux. Informations pratiques, grands enjeux, témoignages… Retour sur la cérémonie d’accueil des Boursiers Excellence Major (BEM).
Plusieurs représentants de l’AEFE, dont le directeur-adjoint Jean-Paul Négrel, le chef de bureau Laurent Metais et la responsable pédagogique Zoé D’hooge s’étaient réunis pour accueillir cette nouvelle promotion. Les différents partenaires du programme sur l’insertion des étudiants étaient également présents comme Agora Monde, Campus France, mais aussi l’Assurance Maladie.
« Une élite au service des autres »
Désormais intégrés à un réseau de 850 élèves en France, ces nouveaux boursiers représentent « les plus beaux ambassadeurs » de la francophonie, comme l’a rappelé en ouverture le directeur adjoint de l’agence Jean-Paul Négrel. Une fierté d’autant plus grande qu’avec l’augmentation des candidats chaque année, « la sélection est de plus en plus rude ». S’ils ont tous eu la mention Très bien à l’examen du baccalauréat, il ne suffit pas d’afficher de bons résultats scolaires. « Cela va au-delà des critères académiques », a confirmé Jean-Paul Négrel. « Leurs profils sont proposés par les proviseurs de lycée, qui suivent tout leur parcours, leur engagement, leur sens du devoir citoyen, leur altruisme… »
Cet engagement est l’un des piliers de l’image des élèves BEM, car elle leur permet de se positionner comme figure de proue de l’élite internationale francophone, enjeu majeur de l’agence. Des représentants de l’excellence de l’enseignement français, que le directeur adjoint qualifie de « l’élite au service des autres ».
C’est pourquoi cette cérémonie a été l’occasion de leur présenter leur devoir de communication, au sein de l’agence pour le réseau des lycées de l’étranger mais aussi à l’extérieur. Interviews, tables rondes… Ces élèves seront particulièrement sollicités. Comme l’a rappelé Laurent Metais au cours de la réunion d’information, leur cursus mobilise un budget gouvernemental de 7 millions d’euros qui les engage en tant qu’ambassadeurs de la francophonie.
Un programme de financement qui encourage la diversité des étudiants en France
Ce budget permet à l’AEFE, en collaboration avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères d’assurer 5 ans d’études en France aux BEM. L’agence intervient dans chacune des démarches nécessaires à leur insertion, du logement à l’assurance maladie. Cette réunion était donc l’occasion pour les différents acteurs administratifs de s’assurer que chacun des élèves avait accès aux ressources pour faciliter leur vie étudiante.
L’obtention de la bourse a permis à cette promotion d’intégrer le meilleur de l’enseignement français, notamment la Sorbonne, Science Po ou encore les écoles d’ingénieurs. Les inscrit en classes préparatoires aux grandes écoles représentaient cette année 25% des élèves, contre 8% seulement à l’échelle de tout le réseau de l’agence. « J’ai voulu venir en France pour la qualité de l’enseignement. » a confirmé Jaovelo Ndrianaly un parrain de la promotion 2021. « Si je n’avais pas eu la bourse, je n’aurais jamais pu partir ». Venu de Madagascar, l’étudiant poursuit actuellement une licence de Lettres à Paris 8. C’est une expérience que partagent la majorité des étudiants du programme : la bourse constitue une occasion unique de poursuivre leurs études à l’étranger.
Un exemple du rayonnement français par l’éducation
Et c’est en encourageant les meilleurs élèves francophones des quatre coins du monde à étudier en France que l’AEFE permet des promotions exceptionnelles. Ils apportent aux écoles française une énorme diversité de nationalités, de cultures et de milieux sociaux. Avec 59% des élèves répartis en région, c’est une richesse qui dépasse la capitale française et montre l’attractivité de tout le territoire. Car loin d’être dépaysés, l’arrivée en France de ces étudiants internationaux leur permet de vivre une culture qui leur est déjà familière.
L’aspect du rayonnement culturel français constitue l’essence-même des établissements de l’agence à l’étranger. Lors d’un discours, l’ancien élève Arturo Garcia Gonzales a expliqué sa volonté de découvrir la France « pays si familier et si étranger ». La scolarité francophone implique une sensibilisation dès le plus jeune âge à la culture française. Pour la plupart des élèves, il est donc cohérent de poursuivre leurs études supérieures sur cette voie. Cinq années au terme desquelles certains choisissent même de s’installer pour réaliser leur carrière en France, comme Arturo.
Pour en savoir plus sur le programme Bourse Excellence Major