Actualités internationales
Cambodge : un musée de la monnaie… et pour l’histoire
C’est sans doute le plus beau, le plus moderne en tout cas, de toute la ville. Le musée de la monnaie, rebaptisé « Sosoro » en khmer, nous ouvre ce matin ses portes. C’est la suite de notre semaine à la découverte du Cambodge.
Épisode 2. Blaise Killian accourt vers nous dès l’arrivée du minibus, un grand sourire aux lèvres. Il est encore tôt ce lundi matin, l’air est déjà chaud et humide et les cinq heures de décalage horaire se lisent sur les visages tirés. Mais Blaise est un passionné et la visite de ce nouveau musée de la monnaie se révélera passionnante. Ancien directeur d’EuroCham, la chambre de commerce européenne du Cambodge, le Français dirige donc désormais cet espace ludique et équipé des derniers équipements hi-tech et vidéos.
« Vous allez voir comme la monnaie raconte l’histoire de notre pays, attaque-t-il d’emblée au milieu des écrans tactiles et des présentoirs illuminés. Savez-vous par exemple qu’en 1975, les Khmers rouges ont complètement aboli la monnaie lors de leur prise du pays ? Et qu’aujourd’hui, on paie grâce au « Bakong », un système lancé par la Banque nationale du Cambodge qui permet de régler ses achats grâce à un simple QR code sur son smartphone, sans aucune carte, ce n’est pas rien dans un pays où 30 % des habitants n’ont pas de compte en banque ! » Près d’un demi-siècle après la fin de guerre, le Cambodge a donc brûlé les étapes. Le musée aura nécessité sept années de travail. Ouvert en avril 2019, mis en scène par un autre Français, Jean-Daniel Gardère, complètement interactif, il raconte deux mille ans de l’histoire du Cambodge à travers des hologrammes et autres petits films d’époque.
Engouement de la jeunesse
La journée se poursuit par une rencontre autour de Mélanie Mossard et Adrienne Ravez, deux Françaises de Phnom Penh. La première est incontournable ici. Elle a accompagné plus de 250 projets de jeunes pousses au Cambodge et n’en finit pas d’admirer « l’esprit entrepreneurial de la nouvelle génération, son désir d’un développement plus durable et l’implication du gouvernement dans le soutien à ces jeunes entrepreneurs. »
Adrienne Ravez ne dit pas autre chose. Fondatrice du premier média entièrement consacré à l’économie digitale au Cambodge, elle croule sous les prix comme le « Asia-Pacific’s Top Rising Talent » ou le trophée de l’« Entrepreneur of the Year APAC Region (Asie Pacifique) ». Elle montre par son exemple que « l’engouement de la jeunesse locale pour le monde numérique qui vient n’est pas un feu de paille. » Le gouvernement a bien compris ces enjeux de développement et de perspective de l’économie digitale (mais aussi de formation) en mettant au cœur de ses ambitions le potentiel immense du e-commerce. Et dire que certains résument encore le Cambodge aux temples de Siem Reap (Angkor).
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