Au début du mois d’octobre, au premier tour de la présidentielle au Brésil, l’ancien président de gauche Lula, était arrivé en tête avec une avance confortable, soit 48% des voix, contre 43% à son rival.
Au fil des jours, des débats et des meetings, l’ancien métallo caracole aujourd’hui en tête des sondages avec six points d’avance face à son rival d’extrême-droite. “Lula est arrivé avec six millions de voix d’avance, rappelle Francis Poloni, chef d’entreprise français, installé dans le sud du Brésil, c’est quand même relativement difficile d’arriver à changer la situation en si peu de temps.”
Campagne à couteaux tirés
Dans la dernière ligne droite d’une campagne à couteaux tirés, les candidats se sont efforcés de convaincre les électeurs indécis, et ceux qui disent qu’ils voteront blanc ou nul. “Il y a beaucoup de Brésiliens qui ne sont pas forcément d’accord avec Bolsonaro, observe le Français, mais qui n’acceptent plus de voir la corruption de la façon dont elle est pratiquée au Brésil au quotidien.”
Il y a 15 jours, le premier débat de l’entre-deux-tours s’est soldé par un match nul et n’a apparemment pas modifié l’avis des électeurs dont plus de 90% sont sûrs de leur choix. Lire et écouter la chronique ici