Français à l'étranger
7 novembre 2022

La belle santé de l'Office franco-québécois pour la jeunesse

L'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) est un organisme bi-gouvernemental implanté en France et au Québec. Il propose aux jeunes français et canadiens des programmes de mobilité ayant pour buts le développement et le perfectionnement professionnel, ainsi que les échanges interculturels. Fort d'une expérience de plus de cinquante ans, il illustre à merveille la relation privilégiée entre la France et la Belle Province.

Qu’il soit à l’origine d’un projet ou simplement partenaire, l’OFQJ apporte son expérience et son expertise pour son élaboration et sa concrétisation. Ses services s’adressent aux jeunes de 18 à 35 ans. Ainsi, chaque année, ce sont ainsi près de 10 000 jeunes adultes qui partent à l’aventure de la mobilité professionnelle outre-Atlantique lors d’un stage, d’une formation, de la participation à un événement, d’une information sur l’emploi temporaire ou dans le cadre d’une délégation thématique (droits de l’homme, enjeux environnementaux, sujets sociétaux, etc.). L’un des objectifs de l’expérience est de développer l’autonomie et l’adaptabilité à un nouvel environnement. Il enrichit les participants par la découverte de cultures différentes, la prise en compte d’autres façons de penser et de travailler en constatant notamment que les habitudes et les codes professionnels ne sont pas les mêmes au Canada et en France.

Un parcours vers l’autonomie

L’OFQJ a à cœur de renforcer l’employabilité des jeunes de tout niveau de formation, notamment de ceux qui sont les plus éloignés du marché du travail ou qui possèdent peu d’expérience de mobilité, comme par exemple, les jeunes issus de quartiers défavorisés.

Le jeune doit faire preuve d’un engagement sérieux dans le projet. Ce séjour à l’étranger ne doit pas être vécu comme « une colonie de vacances » mais va lui permettre d’acquérir une expérience, d’apprendre les règles de vie en communauté, de s’émanciper un sortant un temps du cocon familial et amical et d’y gagner en autonomie et en confiance en soi. Il pourra réfléchir à un avenir professionnel, éventuellement se découvrir un intérêt pour un domaine particulier. Plusieurs profils peuvent prétendre à cette mobilité :

  • Les étudiants qui peuvent obtenir une aide financière pour un stage, participer à un événement international, effectuer une formation professionnelle ou trouver un stage en hôtellerie restauration.
  • Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, partenaire de l’OFQJ, peuvent bénéficier d’une première expérience de travail grâce à des stages de perfectionnement permettant de réaliser une mission en entreprise de 2 à 12 mois au Québec ou dans d’autres provinces canadiennes et ce, dans tous les secteurs. L’OFQJ a un partenariat avec des employeurs partenaires proposant de nombreux stages avec gratification. Les indemnités chômage (ARE) sont conservées pendant la durée du stage. Si le jeune n’est pas indemnisé par Pôle emploi, des aides financières de mobilité peuvent être attribuées dans le cadre de conventions régionales.
  • Les professionnels et entrepreneurs ont aussi la possibilité d’obtenir une aide financière pour un projet de mobilité en entrepreneuriat, en culture (dans le but d’une co-création, entre autres), ou en engagement citoyen.

Les missions locales font partie des structures vers lesquelles on peut se tourner pour être accompagné à travers l’élaboration d’un projet personnalisé, mais elles n’assurent leur rôle que jusqu’à l’âge de 25 ans. Les carrefours jeunesse-emploi sont l’équivalent des missions locales au Québec mais offrent leurs services jusqu’à l’âge de 35 ans. Ce sont des partenaires actifs de l’OFQJ. Il est aussi conseillé d’envisager la piste des jumelages de villes franco-québécoises, quand cela est possible, en guise de ressources internes.

Enfin, pour pouvoir prétendre à ces différents programmes de mobilité, il faut posséder un casier judiciaire vierge et n’avoir aucun problème d’addiction.

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