Au Nouveau-Brunswick, le français est la langue maternelle de 30% de la population, donnant la possibilité aux futurs immigrants de bénéficier de services en français dans les secteurs publics et gouvernementaux tels que l’éducation, les soins de santé, etc. 51% de la population habite en milieu rural et 49% en milieu urbain. « Le Nouveau-Brunswick connaît une décroissance démographique et un vieillissement de la population depuis les dernières années et ceci se fait particulièrement sentir au niveau du marché de l’emploi, reconnaît Marie-Josée Landry, coordonnatrice du réseau en immigration francophone du Nouveau-Brunswick (RIFNB). Les employeurs sont à la recherche de main-d’œuvre qualifiée. Le gouvernement provincial est également à la recherche d’entrepreneurs pour soutenir une croissance économique durable. » Au-delà des grands espaces, la province possède une incroyable richesse en terme de ressources naturelles. Le Nouveau-Brunswick est aujourd’hui reconnu pour son économie diversifiée, son sens de l’innovation et son dynamisme, également caractérisé par des générations d’entrepreneurs francophones. De nombreuses entreprises choisissent d’y installer leurs centres de services à la clientèle et de soutien technique en raison de la disponibilité d’une main-d’œuvre locale bilingue. Les secteurs forts de l’économie de la province sont notamment l’industrie forestière, le tourisme, la pêche et l’agroalimentaire. Le secteur manufacturier, le transport et la logistique comptent également plusieurs acteurs importants. Enfin, l’industrie du savoir, les technologies de l’information et les communications occupent une part grandissante de l’économie.
Une situation stratégique
« Selon la stratégie provinciale de croissance démographique pour 2019-2024, la province souhaite accueillir 7 500 nouveaux arrivants annuellement jusqu’à 2024, poursuit Mme Landry, soit 1% d’augmentation de la population en provenance de l’immigration économique. Ceci inclut tous les nouveaux arrivants, mais des objectifs en matière d’immigration francophone sont également listés dans cette stratégie, le but étant d’atteindre 33% d’immigration francophone afin de maintenir le taux global de francophonie dans la province. »
Le Nouveau-Brunswick est aussi un portail vers le centre du Canada, les États-Unis et l’Europe. La province est située de façon stratégique près des marchés nord-américains, notamment Toronto, Montréal, Boston et New York. Aux quatre coins de la province, les institutions d’enseignement supérieur offrent des formations complètes en français qui mènent à une variété de carrières sur tout le territoire, comme l’Université de Moncton, et ses trois campus, ou le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, établissement d’enseignement général et technique, et ses cinq campus francophones. Le Nouveau-Brunswick compte par ailleurs huit centres urbains principaux : Fredericton (la capitale), Moncton, Saint Jean, Dieppe, Edmundston, Campbellton, Bathurst et Miramichi et un grand nombre de localités et villages attrayants qui offrent tous une qualité de vie inégalée. Les régions à très haut taux de francophones sont principalement situées en zones rurales alors qu’en milieu urbain, le bilinguisme est souvent nécessaire. La communauté francophone est répartie dans l’ensemble de la province avec cependant une concentration dans le nord-ouest, le nord-est, la péninsule acadienne et le sud-est.
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Réseau en immigration francophone du Nouveau-Brunswick (RIFNB) : rifnb.ca