Actualités internationales
Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 28 décembre au 2 janvier
Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 28 décembre au 2 janvier.
Afrique
Gambie
Ce territoire anglophone enclavé dans le Sénégal aurait pu s’ajouter à la liste des pays victimes de coups d’État cette année en Afrique, comme ce fut le cas au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, sans oublier les tentatives de putsch avortées en Guinée-Bissau et à Sao Tomé-et-Principe. En effet, selon les informations des autorités gambiennes, un coup d’État aurait été déjoué le 20 décembre dernier. Le pouvoir local indique que des « mouvements de troupe » auraient été observés autour du siège de la présidence dans la capitale Banjul. Quatre soldats auraient également été arrêtés au terme de ce putsch avorté. Pour le reste, peu d’informations ont filtré sur le contexte de cet événement. Le dispositif sécuritaire n’a pas connu de renforcement particulier et les autorités déclarent maintenir la situation « totalement sous contrôle », recherchant néanmoins d’autres suspects. Toutefois, cet incident illustre la relation fragile entre le président Adama Barrow et l’armée. Le chef de l’État, qui a mis fin en janvier 2017 au gouvernement autocratique de Yahya Jammeh, est en effet protégé par les services de sécurité sénégalais et peine à réformer la structure des forces armées gambiennes.
Ouganda
Les forces de l’ordre ougandaises ont intercepté une quarantaine de combattants des Forces alliées démocratiques (ADF) basés en territoire congolais, quelques jours après que ces derniers eurent franchi la frontière occidentale de l’Ouganda en traversant la rivière Semliki dans la nuit du 12 au 13 décembre. Dix-sept militants ont été tués dans ce cadre, tandis que les autres combattants ont été neutralisés les jours suivants. Plusieurs villageois ont aussi été tués et des centaines d’autres ont dû fuir leur domicile durant les quelques jours où les ADF ont commis leurs méfaits. Ce groupe terroriste, établi dans la région congolaise du Nord-Kivu, a été chassé de l’Ouganda au début des années 2000 mais tente de s’y réimplanter dans le but d’y établir un État islamique.
République centrafricaine
Un incendie a ravagé le quartier général de la délégation de l’Union européenne à Bangui dans la nuit du 18 au 19 décembre. Si son origine n’a pas encore été élucidé, cet incident est intervenu trois après le départ des derniers soldats français présents dans le camp de M’Poko, dans la capitale centrafricaine. Il rappelle également la forte défiance qui règne en Centrafrique à l’égard de la France, attisée par la présence du groupe russe Wagner qui tend à augmenter ses effectifs sur place. Cette société privée paramilitaire, qui fonctionne en émissaire du Kremlin, multiplie de surcroît les leviers de désinformation, à l’image de la mise en cause de la France dans l’attentat au colis piégé qui a grièvement blessé un haut-représentant russe en République centrafricaine le 16 décembre dernier. Si Paris a formellement démenti toute implication dans ce forfait, ce travail de fond mené par Wagner alimente le rejet de la présence française, comme c’est aussi le cas au Mali ou encore au Burkina Faso.
Afrique du Nord/Moyen-Orient
Tunisie
Dans le prolongement de l’abstention massive du premier tour des législatives du 17 décembre (estimée à près de 90% par l’autorité électorale), l’opposition compte ses forces en prévision du second tour qui devrait se tenir en février prochain. C’est le cas notamment de la coalition du Front de salut national qui appelle le président Kaïs Saïd à la démission, sur fond de colère populaire grandissante compte tenu de la dégradation des conditions de vie en Tunisie. Une manifestation d’ampleur est d’ores et déjà prévue le 14 janvier 2023 le long de l’avenue Habib-Bourguiba, dans la capitale tunisienne. Ce jour correspond à la date anniversaire de la révolution du Jasmin, en 2011, qui a impulsé le mouvement du Printemps arabe.
Amériques
Brésil
Vainqueur de l’élection présidentielle en octobre dernier, Luiz Inacio Lula da Silva va être intronisé dans ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2023. La passation de pouvoir en faveur de celui qui avait déjà assuré la présidence brésilienne de 2003 à 2010 pourrait néanmoins se dérouler dans un contexte tendu en raison des doutes semés par Jair Bolsonaro à l’issue du scrutin. Pour rappel, après avoir fini par concéder la victoire de Lula le 1er novembre, le candidat défait avait notamment intenté une action en justice pour faire invalider des bulletins de vote issus de machines à voter prétendument défectueuses. Ses partisans avaient aussi manifesté dans les grands centres urbains brésiliens pour solliciter l’intervention de l’armée afin de faire annuler l’élection. Des barrages routiers avaient aussi été érigés à plusieurs reprises dans l’État du Mato Grosso, au centre-ouest du pays. Certains axes routiers ou infrastructures de transports pourraient ainsi être impactées par de nouvelles manifestations le jour de l’investiture.
Pérou
Le sud du pays reste en proie à une instabilité politique et sociale depuis la destitution de Pedro Castillo le 7 décembre dernier. L’ancien président péruvien issu de la gauche radicale avait voulu dissoudre le Parlement, une initiative que ses adversaires politiques avaient considérée comme une tentative de coup d’État. Le 15 décembre, la Cour suprême a décidé son maintien en détention provisoire pour une durée prévue de dix-huit mois pour faits de « rébellion » et « conspiration ». Après les violentes manifestations de soutien au président déchu entre le 10 et le 16 décembre à Apurímac, Arequipa, Ayacucho et Cuzco, le mouvement connaît une accalmie depuis le 19 décembre. Plusieurs organisations politiques ont appelé à une suspension des manifestations jusqu’au 4 janvier 2023. Cependant, des rassemblements spontanés restent possibles dans les villes du sud du pays. Majoritairement pacifiques, ils comportent néanmoins des risques d’escalade sécuritaire et nécessitent de se tenir à distance des lieux de rassemblement, particulièrement aux abords des bâtiments officiels.
Asie/Pacifique
Bangladesh
Un manifestant a été tué et cinquante autres ont été blessés après des affrontements avec les forces de l’ordre lors de rassemblements organisés à Dacca le 24 décembre dernier. Le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), principal parti d’opposition, est en première ligne pour mener cette fronde contre le gouvernement dirigé par la Ligue Awami (AL). Le 30 décembre, il organisera un autre grand rassemblement avec la participation des branches jeunesse, estudiantine et féminine de ce mouvement, auquel viendront s’agréger les militants et sympathisants de douze autres partis d’opposition.
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