Le Canada interdit désormais aux personnes ne possédant pas la nationalité canadienne de devenir propriétaires de certains biens immobiliers dans le pays. Il existe toutefois des exceptions qui concernent les étudiants internationaux sur le chemin de la résidence permanente et les étrangers qui travaillent aux canada (avec un permis de travail). Cette loi entrée en vigueur le 1er janvier 2023, et qui devrait permettre de stabiliser la hausse des prix du parc immobilier canadien, ne s’applique qu’aux logements urbains et non aux résidences touristiques, aux chalets d’été ou à certains biens voués à la location.
Les professionnels du secteur peu convaincus
Si pour des villes comme Toronto ou Vancouver, tout le monde s’accorde pour dire que les investissements des non-résidents ont fait grimper les prix du m2, il semble que, par ailleurs, les achats immobiliers des étrangers ne représentent qu’environ 5% du marché global et ne soient pas le problème principal du manque de logements dans le pays. D’après les acteurs du marché, les prix de l’immobilier sont plutôt dictés par les taux d’intérêt (qui viennent d’augmenter) et la pénurie viendrait surtout du retard dans la construction de logements neufs.