Actualités internationales
Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 25 au 30 janvier
Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 25 au 30 janvier.
Afrique
Burkina Faso
La vigilance reste de mise pour la communauté française présente au Burkina, alors que les manifestations antifrançaises se multiplient dans la capitale Ouagadougou. Celle du 20 janvier dernier, organisée par le mouvement de la société civile M30-Naaba Wobgo, exigeait une nouvelle fois le départ de l’ambassadeur et des forces militaires françaises. Du côté des autorités locales, le gouvernement de transition aurait acté le départ de 400 membres des forces spéciales françaises dans un délai d’un mois selon une source de l’Agence d’information du Burkina (AIB), confirmée ensuite par le porte-parole du gouvernement.
Éthiopie
Après l’accord de cessation des hostilités qui a mis un terme à la guerre du Tigré en novembre dernier, l’Éthiopie n’en a pas fini avec le spectre d’une nouvelle guerre civile dans l’État d’Oromia, région administrative la plus étendue et la plus peuplée du pays. Le 8 janvier dernier, un centre de détention a été attaqué dans la ville de Bule Hora, provoquant la fuite de prisonniers (entre 450 et 2000 selon les sources). Cette attaque a été revendiquée par l’Armée de libération oromo (OLA), groupe rebelle qui fait face à de nouvelles offensives de l’armée régulière, les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF). Cette dernière intensifie ses frappes aériennes contre les positions du groupe rebelle, dans le sud et l’ouest de l’État d’Oromia. Ce renforcement du dispositif militaire éthiopien s’explique notamment par le redéploiement de forces régulières jusque-là basées au Tigré.
Tchad
Un mouvement insurrectionnel a été identifié dans la région du Logone-Oriental (frontalière avec la République centrafricaine, au sud du pays), où une soixantaine de jeunes ont été récemment arrêtés. Son existence confirme la défiance contre le gouvernement militaire qui vient d’étendre la période de transition jusqu’en octobre 2024. Lors des manifestations du 20 octobre 2022, 50 personnes avaient été tuées et plus de 620 autres arrêtées. Le mois suivant, les autorités locales avaient indiqué avoir déjoué une tentative présumée de putsch militaire dans la capitale N’Djaména.
Afrique du Nord/Moyen-Orient
Maroc
Les tensions entre le royaume chérifien et le mouvement séparatiste du Front Polisario – qui revendique l’indépendance du Sahara Occidental, soutenu par l’Algérie – sont en recrudescence. Le 13 janvier, le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a déclaré que « la guerre était le seul moyen » pour s’opposer à ce qu’il considère comme « l’occupation marocaine » sur ce territoire situé au sud du Maroc. Ce nouvel épisode de trouble est à mettre en relation avec les tensions diplomatiques croissantes entre Alger et Rabat. Pour autant, il semble peu probable que cette déclaration du secrétaire général du Front Polisario aggrave la situation sécuritaire. Pour rappel, en mai 2022, l’appel lancé par un chef de l’Armée populaire de libération sahraouie (branche armée du Front Polisario) contre les grandes villes des provinces du Sud contrôlés par le Maroc n’avait pas été suivi d’effet.
Amériques
Haïti
La criminalité par kidnapping ne cesse de progresser en Haïti depuis de le début de cette année. Le 18 janvier, un bus en provenance de République dominicaine (qui partage l’île d’Hispaniola avec Haïti) a été intercepté par des criminels armés dans la banlieue de la capitale Port-au-Prince. Au moins 28 des 37 passagers seraient pour l’heure toujours détenus par les ravisseurs. Tandis que la crise socio-économique s’étend et que le pays et ne peut compter sur des représentants élus en raison du report incessant des différents scrutins, les violences de toutes sortes sont à déplorer. Ceci malgré les opérations de la Police nationale haïtienne (PNH) qui tente en vain de limiter l’activités des bandes armées. Le 20 janvier, au moins quatre policiers ont perdu la vie en banlieue de la capitale suite à des affrontements avec des membres d’un gang dans la commune de Piéton-Ville, habituellement plutôt épargnée par ces crimes.
Asie/Pacifique
Inde
La date du 26 janvier correspond à la fête nationale du Jour de la République, commémoration de la Constitution indienne entrée en vigueur en 1950. Cette journée est traditionnellement marquée par différents événements (défilés militaires, discours publics, etc.) qui peuvent être la cible d’attaques diverses, avec notamment une augmentation du risque terroriste. Les dispositifs de sécurité ont ainsi été globalement renforcés dans le pays, particulièrement dans les régions de Jammu-et-Cachemire (au nord de l’Inde) et du Pendjab (au nord-ouest, frontalière avec le Pakistan), ainsi qu’au nord-est du pays. Des perturbations logistiques sont donc à prévoir au cours de cette semaine en raison des mesures de sécurité mises en place et des fortes affluences dans les lieux de festivités.
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