«La signature du Traité d’amitié et de coopération entre nos deux pays est historique. Ce traité reprend ce que nous avons construit jusqu’à présent et ce à quoi nous aspirons », expliquait Pedro Sánchez le 19 janvier 2023. Ce jour-là il recevait Emmanuel Macron à Barcelone pour le 27ème sommet franco-espagnol. Cette rencontre a permis la signature d’un traité dans lequel les deux pays listent leurs objectifs communs. En voici quelques-uns:
- Ce texte vise d’abord à consolider la « politique économique, industrielle et touristique ». L’alliance entre la France et l’Espagne permet à « 2900 filiales françaises de générer 380 000 emplois en Espagne ». Elle assure aussi une « coopération transfrontalière » c’est-à-dire le développement des relations entre les deux voisins. Enfin, le traité a pour projet « d’ améliorer l’accès aux soins, y compris urgents, et à garantir leur continuité pour les populations en zone frontalière ».
- Le sujet de l’enseignement figure également dans ce traité. D’après le gouvernement français, aujourd’hui « 21 500 élèves sont inscrits dans des écoles françaises en Espagne », « 1,4 millions de Français apprennent l’espagnol » et « 3,25 millions d’Espagnols apprennent le français ». Pour aller plus loin, les deux pays souhaitent faciliter « la création de campus de métiers franco-espagnols sur les secteurs d’avenir, ou pour faciliter la reconnaissance des diplômes ». Les liens entre les enseignements des deux territoires européens se développent notamment par le programme d’échange universitaire Erasmus +.
- Pour promouvoir encore davantage les échanges culturels, le traité de Barcelone vise à « faciliter la circulation des œuvres, des idées et des arts » en « reconnaissant le rôle des Instituts français, des Alliances françaises, des Instituts Cervantes et des centres culturels espagnols dans ce domaine ».