En 2022, 232 adoptions internationales ont été réalisées par des ressortissants français ou étrangers résidant en France. Ces chiffres sont communiqués par la Mission de l’adoption internationale publie chaque année un rapport concernant les adoptions d’enfants étrangers par des ressortissants français ou étrangers résidant en France.
Des adoptions majoritairement en Asie et en Afrique
Ces adoptions françaises ont été réalisées majoritairement en Afrique (43%) et en Asie (38%). L’Amérique et l’Europe représentent un pourcentage bien inférieur: respectivement 12% et 7%. Dans le détail, la majorité des enfants est originaire de Thaïlande et de Madagascar -avec 39 adoptions dans chacun de ces pays-, du Vietnam (32), de la Colombie (19) et de la Tunisie (14).
Selon la Mission de l’adoption internationale, « 56 adoptions ont eu lieu dans des pays qui n’ont pas ratifié la Convention de la Haye de 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale » . Pour rappel, la Convention de la Haye protège les enfants contre des risques d’adoptions illégales. Elle vise aussi à éviter la vente ou la traite d’enfants.
Des âges et des profils variés
Concernant les tranches d’âge, 31% des enfants adoptés avaient entre zéro et deux ans au moment de l’adoption, 20% entre trois et cinq ans. Les enfants âgés de six à dix ans représentent quant à eux 18% et ceux âgés de onze à quatorze ans représentent 19%. Les enfants âgés entre quinze ans et plus représentent 12%.
Sur ce total, 129 des enfants adoptés sont dits « à besoins spécifiques »: d’après la Mission de l’adoption internationale, il s’agit des profils âgés d’au moins cinq ans, affectés d’au moins une pathologie et adoptés en fratrie (deux ou trois enfants). Autres cas particuliers: les adoptions intrafamiliales qui consistent, pour la famille vivant en France, à adopter un neveu, un petit-fils, une sœur par exemple. En 2022, cela concernait 42 adoptions.