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Place aux conclusions de la consultation sur la fin de vie dans la 7e circonscription

Le député Frédéric Petit a organisé cette consultation dans plusieurs villes de sa circonscription, en parallèle des débats qui se sont tenus en France. Plus de 200 personnes y ont pris part.

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Fréderic Petit : « le budget de la diplomatie culturelle et d'influence doit être stabilisé »

Les 184 citoyens tirés au sort qui ont pris part ces derniers mois à la Convention citoyenne sur la fin de vie ont adopté leur rapport final le 2 avril 2023. Après des mois de débats, ils penchent majoritairement en faveur du développement des soins palliatifs et de l’ouverture, sous conditions, du suicide assisté et de l’euthanasie.

Loin de Paris, les Français de la 7e circonscription (Allemagne, Europe centrale, Balkans) ont également pu donner leur avis sur le sujet dans le cadre d’une consultation organisée par le député Frédéric Petit entre janvier et mars 2023. « À Berlin, Munich, Francfort, Varsovie, Vienne et Prague, au total, plus de 200 personnes ont participé à ces séminaires citoyens et exprimé leurs préoccupations et leurs attentes quant à une éventuelle modification de la loi sur la fin de vie », indique le parlementaire dans un communiqué du 31 mars 2023.

Plusieurs problématiques soulevées

Cette consultation a, toujours selon Frédéric Petit, fait émerger « plusieurs problématiques » : « le rôle des soignants, les directives anticipées, le renforcement des soins palliatifs, le cadre légal d’une potentielle dépénalisation de l’aide médicale à mourir ou encore les spécificités de la fin de vie dans les différents pays de la circonscription (16 au total). »

Verdict final ? Il faut avant tout que « la liberté de chacun [soit] préservée ». Si parmi les 200 participants, une « grande majorité » souhaite que le rôle du médecin dans l’accompagnement des personnes en fin de vie soit renforcé, ils estiment que ce renforcement doit s’accompagner de la mise en place d’une « clause de conscience ». Le but est que le professionnel se sente « libre de pouvoir procéder ou non au suicide assisté ou à l’euthanasie des patients qui le demandent ».

« Consultation systématique » au cours de la vie des patients

Un certain nombre de participants déplore par ailleurs « le manque d’information générale sur les directives anticipées ». « Une proposition consisterait à mettre en place une consultation systématique au cours de la vie pour s’informer et réfléchir à sa propre vieillesse et à sa propre fin de vie. »

Le député explique enfin qu’un grand nombre de ses concitoyens souhaite un recours plus important et prioritaire aux soins palliatifs, avant d’envisager autre chose. « Actuellement, deux tiers des personnes qui nécessitent ces soins n’y ont pas recours, faute d’information sur le sujet ou par manque de médecins formés pour les exercer », déplore Frédéric Petit.

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