« Nous avons eu la preuve depuis dix ans de l’importance de la représentation de proximité à l’étranger », rappelle la sénatrice. Elle renvoie à la loi du 22 juillet 2013 – dont un bilan a déjà été établi par des élus parlementaires le 30 juin 2023 – qui a notamment permis de créer le statut de « conseiller consulaire ». Des élus que la sénatrice conçoit comme « le maillon le plus solide de la représentation des Français de l’étranger ».
« Élus et administrateurs travaillent main dans la main »
« On voit aujourd’hui l’efficacité des élus, notamment avec la situation au Niger : actuellement je reçois autant d’informations complémentaires de la part de l’ambassadeur que de la part du conseiller sur place », explique Hélène Conway-Mouret. La sénatrice rappelle les propositions exprimées par ses homologues dans leur rapport du 30 juin 2023, notamment l’amélioration de la communication entre ces conseillers des Français de l’étranger et les postes consulaires : « Il y a des pays où les élus et les administrateurs travaillent main dans la main, et c’est un modèle très efficace. »
Elle développe également la nécessité d’augmenter les indemnités des conseillers consulaires : « Il faut absolument une revalorisation, avec un plafond pour aider les élus qui ont une activité plus importante. » L’une des propositions rapportées par les sénateurs Christophe-André Frassa et Jean-Yves Leconte évoquait notamment les frais de déplacement au sein des différentes circonscriptions d’élection ainsi que les frais de déplacement à Paris dans le cadre de l’Assemblée des Français de l’étranger.