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Comment concilier expatriation et préservation de l’environnement ?

Pas facile d’envisager une expatriation à l’heure où le monde est à un tournant écologique. Pourtant, plusieurs possibilités s’offrent à l’éco-expatrié qui souhaite limiter son bilan carbone, en choisissant un pays où les politiques durables ont une place de choix par exemple. Ces pays arrivent en haut du classement du « Green Future Index 2023 ».

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Expatriation et préservation de l’environnement : est-ce compatible ?

Souhaiter s’expatrier de manière éco-responsable, c’est avant tout choisir une destination « verte ». En effet, il est plus simple d’être écologiste dans un pays qui applique des politiques en la matière. Différents classements permettent de recenser les meilleurs et les pires pays en matière de développement durable. L’Institut de technologie du Massachusetts notamment, a sorti en mai dernier le « Green Future Index 2023 », un classement des pays les mieux préparés à un avenir durable.

Pour une expatriation plus verte, cap sur l’Europe du Nord. On constate en effet d’après cette source que trois pays scandinaves occupent la tête du classement : l’Islande, la Finlande et la Norvège. Ces pays sont suivis par le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, la France et l’Espagne. Dans le bas du classement, on trouve la Zambie, l’Algérie, et enfin, à la dernière place, l’Iran. Grâce à cette étude, le futur éco-expatrié peut davantage orienter le choix de sa destination vers un pays qui réduit ses émissions de carbone, développe des énergies propres et innove dans les secteurs durables.

Comment minimiser son empreinte carbone ?

Une fois la destination décidée, c’est à son bilan carbone qu’il faut faire attention. Il peut être intéressant de le calculer en amont. L’agence de la transition écologique (Ademe) propose le simulateur « Nos gestes climat », pour prendre connaissance de ses émissions de CO2 à l’année. D’après l’Agence Européenne de l’Environnement, le train est aujourd’hui le moyen de transport le moins polluant. Il devance la voiture, le bateau et bien entendu l’avion. Néanmoins, ce dernier est souvent indispensable pour nombre d’expatriés et alourdit considérablement l’empreinte carbone de ces derniers. Il existe toutefois plusieurs astuces pour tenter au maximum de l’alléger.

Il faut tout d’abord penser à limiter les escales, la consommation en kérosène étant en effet accentuée lors des décollages et atterrissages. Autre point à prendre en compte : plus un avion est chargé, plus il consomme de carburant et plus il émet de CO2. Il est donc indispensable de voyager léger. De même, consommer local à son arrivée dans le pays d’expatriation, est meilleur pour la planète.

S’engager pour mieux préserver

Il faut savoir qu’il est aussi possible de rééquilibrer en partie la balance. Des compagnies comme Finnair ou Lufthansa proposent désormais des systèmes de compensation carbone à l’achat du billet. Certaines le font même systématiquement : Air France sur les vols domestiques ou Easyjet dans toute l’Europe. Autre option : financer des projets dits « verts », en faisant un don à une association qui lutte contre le réchauffement climatique.

Enfin, les expatriés peuvent se renseigner dans leur ville d’arrivée afin trouver des actions en faveur de l’environnement, par exemple de reforestation ou encore de nettoyage d’espaces préservés. Il existe au quatre coins du monde des associations et des mouvements militants pour s’engager et agir à son échelle. C’est aussi l’occasion de faire des rencontres avec des personnes qui partagent ses convictions.

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