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Sénatoriales : la liste Renaissance ne fait pas que des heureux

Le parti présidentiel part divisé avec une liste estampillée Renaissance et trois autres se réclamant aussi du macronisme pour les sièges attribués aux Français de l’étranger au Sénat, tant la désignation de la liste officielle a créé rancœurs, incompréhensions et sentiment d’injustice.

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Le moins que l’on puisse dire est que l’investiture de Thierry Masson, élu du Benelux à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), ne fait pas l’unanimité chez les macronistes. Il a beau avoir été officiellement désigné tête de liste au terme d’un processus interne au parti présidentiel, certains rappellent que Thierry Masson doit surtout son investiture à sa proximité avec Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, chargé de la désignation des candidats aux sénatoriales et dont il a été le proche collaborateur. Petits arrangements entre amis ? Entré en politique auprès des centristes lors des élections européennes de 2004, Thierry Masson fait partie des macronistes de la première heure. Il avait, en effet, rejoint La République En Marche peu de temps après sa création. Pour tenter de décrocher un siège au Sénat, il rappelle que « pour faire gagner son équipe, on ne peut pas jouer en solo ou contre son camp ». A bon entendeur, salut !

Discipline de parti à revoir

Il fait aussi valoir ses quinze années d’engagement auprès des Français de l’étranger et son mandat à l’AFE pour asseoir sa légitimité. Cynthia Hajjar, numéro deux sur sa liste, est elle installée depuis plus de trente ans à Los Angeles. Signe en tout cas d’un manque d’adhésion des élus ou sympathisants du parti d’Emmanuel Macron, et d’une discipline de parti à la dérive, dès le lendemain de l’annonce de l’investiture de Thierry Masson, deux candidats déçus dégainaient leur propre liste ! Ce qui ne rend pas pour autant Thierry Masson illégitime : Français de l’étranger, il ne vit, certes, pas très loin de Paris, à Bruxelles, où il est administrateur du groupe Renew au Parlement européen. Seul souci : il décrit aussi sa liste comme indépendante (le mot est décidément à la mode…) alors que tous les candidats qui y figurent sont affiliés de près ou de loin à Renaissance.

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