« La poursuite d’études dans l’enseignement supérieur français constitue le premier choix des familles ayant scolarisé leur enfant dans un établissement d’enseignement français à l’étranger, loin devant le Canada ou la Grande-Bretagne. » Voilà ce qu’indique le Quai d’Orsay le 24 août 2023 en réponse à une question écrite du sénateur Jean-Pierre Bansard qui interrogeait le ministère sur l’orientation des élèves issus des lycées du réseau AEFE, qu’ils soient Français ou étrangers.
L’enseignement supérieur français est plus attractif
Le MEAE rappelle d’abord que les élèves des lycées français de l’étranger ont accès au portail d’admission dans l’enseignement supérieur français Parcoursup, au même titre que ceux qui passent le baccalauréat dans l’Hexagone. « Sur les 19 535 bacheliers du réseau [AEFE] en 2022, 10 415 élèves (…) ont accepté une admission dans l’enseignement supérieur français, contre 10 000 l’année précédente. »
Il précise ensuite qu’entre 2021 et 2022 « le taux global d’attractivité de l’enseignement supérieur français (rapport entre les élèves ayant accepté une proposition d’admission en France et les bacheliers) est en augmentation, avec 53,5% » en 2022, soit un point de plus qu’en 2021. Dans le détail, ce sont surtout les bacheliers français qui permettent cette hausse puisque, pour eux, le taux global d’attractivité s’élève à 62% (+2% par rapport à 2021), contre 49% pour les bacheliers étrangers (même score qu’en 2021).
Quelle répartition par filière et par région ?
Parmi les 10 415 élèves ayant accepté une proposition d’admission sur Parcoursup, « on compte 40% d’élèves français (4 174), 60% d’élèves non français (6 221) », note néanmoins le Quai d’Orsay. Concernant les filières choisies, le ministère indique que 60% optent pour une licence -dont 17% en santé/médecine-, 10% partent en école de commerce, 10 % en école d’ingénieur et 9% en classes préparatoires aux grandes écoles.
En ce qui concerne la répartition géographique de ces bacheliers issus du réseau AEFE, le ministère précise que la pluapart d’entre eux partent étudier dans les académies de Paris (21%), Lyon (11%), Versailles (9%) et Lille (8%). « Viennent ensuite Toulouse, puis Nice et Créteil avec 500 élèves. »