« Le discours de clôture de Pauline Carmona à la 39e AFE a rappelé la grande qualité du réseau consulaire, l’engagement des collègues pour le service public et l’importance de la collaboration avec les Conseillers des Français de l’étranger », s’est félicité la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire sur ses réseaux sociaux. Lors de son intervention devant les membres de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) le vendredi 27 octobre 2023, Pauline Carmona – qui a pris le poste de directrice de la DFAE en septembre dernier – a annoncé notamment la création d’un nouveau poste à temps plein au sein de l’AFE, nouvelle plus que bienvenue par les élus.
« Je confirme mon souhait de pouvoir disposer d’un poste de secrétaire général de l’AFE à part entière, comme c’était le cas par le passé », a-t-elle déclaré sous un tonnerre d’applaudissements. Ainsi, l’organisation de l’AFE, le suivi des travaux et des recommandations, ainsi que la relation avec les élus -qui devra faire l’objet d’une charte- justifie d’un poste à temps plein (et non d’un demi-poste comme c’est le cas actuellement) qui sera directement rattaché à la directrice des Français de l’étranger.
La DFAE s’engage à moderniser les services consulaires
Pauline Carmona a également évoqué les trois grands chantiers administratifs sur lesquels sa direction travaille : le premier concerne la dématérialisation des actes d’état civil, qui devrait être intégrale d’ici la fin de l’année 2023. Le second est au sujet du développement de la plateforme téléphonique France Consulaire. Celle-ci devrait couvrira le monde entier d’ici la fin 2025. Enfin, la dématérialisation du renouvellement des passeports devrait être généralisée avant la fin du quinquennat, « partout où cela sera possible, si l’expérimentation est une réussite », explique la directrice de la DFAE.
Toutefois, bien que ces trois chantiers prioritaires s’articulent autour des outils numériques et digitaux, Pauline Carmina a insisté sur un point : « dématérialisation ne doit pas être synonyme de déshumanisation, ces outils n’ont pas vocation à remplacer les hommes et femmes qui travaillent dans nos consulats ». Des rendez-vous en présentiel pourront donc continuer à être programmés, en particulier pour les personnes âgées ne maîtrisant pas internet et des personnes souffrant de handicap qui les empêche d’accéder aux outils en ligne. De plus, l’organisation de « tournées consulaires pour venir à la rencontre des concitoyens » reste une priorité.