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Loi immigration : comment ont voté les élus des Français de l’étranger ?

Les vingt-trois députés et sénateurs des Français établis hors de France suivent à peu près la tendance nationale : la majorité a voté en faveur de la loi portée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui durcit les conditions d’accès pour les étrangers en particulier hors Union européenne.

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Assemblée nationale

Sans surprise, les élus Renaissance ont observé la discipline émanant du camp présidentiel. Les députés Pieyre-Alexandre Anglade, Anne Genetet, Marc Ferracci, Alexandre Holroyd et Stéphane Vojetta ont voté en faveur du projet de loi remanié en commission mixte paritaire (CMP) et désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. Idem pour la sénatrice étiquetée Renaissance Samantha Cazebonne. Deux députés issus de la majorité présidentielle se sont abstenus : Christopher Weissberg et Eléonore Caroit. Seule une députée Renaissance, Amal Amélia Lakrafi, elle-même franco-marocaine, a voté contre le texte.

A droite, tous les élus du parti des Républicains ont voté en faveur du texte défendu par le chef de l’État, à commencer par le député qui représente la 8e circonscription (qui englobe Israël), Meyer Habib, mais aussi les deux sénateurs LR Christophe-André Frassa et Ronan Le Gleut. Également classés à droite, les sénateurs de l’ASFE (Alliance solidaire des Français de l’étranger) Jean-Pierre Bansard, créateur de ce mouvement, et Evelyne Renaud-Garabedian, ont eux aussi voté en faveur du texte. Seul le sénateur ASFE Jean-Luc Ruelle s’est abstenu.

La gauche majoritairement opposée au texte

C’est sans surprise non plus que l’on retrouve les opposants au texte parmi les élus de la gauche qui représentent les Français de l’étranger. Ainsi, le sénateur socialiste Yan Chantrel et sa collègue Hélène Conway-Mouret ont voté contre le projet de loi immigration. Idem pour les sénatrices écologistes Mathilde Ollivier et Mélanie Vogel, pour qui ce texte va mettre en œuvre des mesures préconisées par l’extrême droite depuis des décennies.

On retrouve aussi parmi ces opposants le député Karim Ben Cheikh, du mouvement de Benoît Hamon Génération.s, une composante de la Nupes. Citons parmi ceux qui se sont abstenus mardi dernier lors du vote le sénateur UDI Olivier Cadic et son ancienne collaboratrice, aujourd’hui élue au Palais du Luxembourg, Olivia Richard. Enfin, le cas du député Modem, une des composantes de la majorité présidentielle, Frédéric Petit, peut surprendre. L’élu s’est abstenu lors du vote.

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