L’éducation préscolaire est destinée aux enfants de 0 à 5 ans. Vient ensuite l’éducation fondamentale. Obligatoire et gratuite, elle se divise en deux cycles de cinq ans chacun (de la 1re à la 5e année, puis de la 6e à la 9e année). À l’issue de chaque année scolaire, les élèves passent un test pour vérifier s’ils ont les connaissances nécessaires pour accéder à l’année suivante. Le taux d’alphabétisation des jeunes au Brésil a augmenté de 95% en 2000 à 99% à la fin des années 2010. Presque tous les enfants vont à l’école primaire. L’éducation secondaire, elle, dure trois ans et elle est facultative.
Pour accéder à l’enseignement supérieur au Brésil, le « Vestibular » est le diplôme d’entrée, comme le baccalauréat peut l’être pour les étudiants français. Le Brésil a adopté un système typique des pays anglo-saxons avec deux niveaux de formation, les formations « undergraduate » (Pos-graduaçao) et les formations « Graduate » (Graduaçao) qui correspondent au premier, deuxième et troisième cycles universitaires. Il est également possible de suivre un enseignement secondaire professionnel de quatre ans. Comme en France, il est plus technique et prépare les étudiants au monde du travail. L’enseignement supérieur accueille près de neuf millions d’étudiants.
Divers systèmes d’admission
Le deuxième cycle, appelé la post-graduation, s’articule autour deux années débouchant sur un master, puis quatre années supplémentaires au moins pour l’obtention d’un doctorat. Les universités brésiliennes utilisent divers systèmes d’admission comme les notes scolaires.
Le Brésil compte de nombreuses universités publiques et privées, certaines mondialement reconnues pour leur excellence académique. Citons l’Université d’État de São Paulo (Unesp), la plus grande université publique du Brésil et l’un des plus grands établissements d’enseignement supérieur d’Amérique latine. Elle compte 11 campus, 70 bibliothèques, 24 musées et galeries… et sa propre chaîne de télévision gérée par des étudiants. Ouverte en 1927, l’Université fédérale de Minas Gerais (UFMG) propose, elle, 75 cours de premier cycle et des dizaines de programmes d’études supérieures et de formation continue, dans tous les domaines. Elle compte plus de 40 000 étudiants inscrits. Toutes les deux se classent également parmi les 500 meilleures universités au monde.
Un large éventail de programmes
Plus des trois quarts des étudiants au Brésil sont inscrits dans des établissements privés. Les frais de scolarité sont gratuits pour les étudiants internationaux dans les universités d’État. Dans les universités privées, ils s’échelonnent en général de 2 000 à plus de 10 000 dollars par an, moins élevés donc qu’en Amérique du Nord. Le nombre d’étudiants a plus que quadruplé au cours des vingt-cinq dernières années au Brésil. Il a bondi de 1,75 million en 1995 à près de 9 millions en 2020. Les programmes couvrent un large éventail de domaines tels que les sciences, les arts, les sciences sociales, l’ingénierie, la médecine, etc. Le gouvernement brésilien propose divers programmes de bourses pour soutenir les étudiants dans leurs études supérieures.
La coopération universitaire franco-brésilienne comprend quant à elle 1 359 accords actifs dont 20% environ portent sur des doubles diplômes. Qu’ils soient publics ou privés, les établissements d’enseignement supérieur brésiliens sont autonomes pour signer des accords et établir des double-diplômes. La langue d’enseignement dans la plupart des universités brésiliennes est le portugais, bien que certaines offrent également des programmes en anglais.