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Portrait d’alumni : « La France est très avancée dans le milieu de la recherche médicale »

Qui sont les Alumni, ces étudiants internationaux venus effectuer tout ou partie de leur cursus universitaire en France et qui gardent un lien fort avec l’Hexagone ? Chaque mois, Français à l’étranger vous propose de découvrir le parcours de l’un d’entre eux, en partenariat avec Campus France. Ce mois-ci, c’est Nathan Mulure, médecin et responsable pour l’entreprise d’industrie pharmaceutique Terumo au Kenya.

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Portrait d’alumni : « La France est très avancée dans le milieu de la recherche médicale »

Français à l’étranger : Dans quelles conditions êtes-vous venue étudier en France ?

Quand j’étais au Kenya j’ai suivi des cours de français dans l’enseignement secondaire. Je me suis rendu compte que si je ne pratiquais pas la langue, je risquais de tout oublier. C’est pourquoi j’ai fondé l’Afréme, qui est l’association francophone des étudiants et médecins en 1994, afin de continuer de pratiquer avec d’autres étudiants des métiers de la santé. Je pensais également que le fait d’entretenir et d’améliorer le niveau de langue française ouvrait énormément de portes comme les études ou le travail à l’étranger. C’est cela qui m’a motivé à venir en France par la suite, pour suivre un diplôme universitaire en maladies infectieuses et faire de la recherche clinique à Paris V à l’hôpital Cochin-Port Royal.

Comment s’est passée votre arrivée en France ?

Je suis venu pour la première fois il y a 25 ans, et cela s’est très bien passé car nous étions huit étudiants Kenyans à arriver en même temps. Nous avons été pris en charge par l’association Égide, qui nous a présenté le campus, les logements et le système français. Je pense que la France présente énormément d’opportunités pour les étudiants, car c’est beaucoup moins cher qu’aux États-Unis ou au Canada par exemple. Personnellement j’étais un élève boursier ce qui était une véritable chance, mais je pense que même sans bourse, la France est beaucoup plus abordable que d’autres pays.

Que vous a appris votre formation en France, sur le plan professionnel et personnel ?

La France est très avancée dans la recherche médicale, et travailler dans ce contexte m’a permis d’apprendre énormément de choses. J’ai notamment travaillé sur un projet de recherche sur le sida, qui m’a réellement ouvert les yeux sur l’avancement du système médical français. Sur le plan personnel, cela m’a permis de pratiquer la langue dans la vie quotidienne, les cours, les examens etc. Au bout de trois mois, j’étais très à l’aise pour communiquer. C’était aussi une expérience enrichissante au niveau culturel : j’ai naturellement visité les monuments, musées… Mais j’ai aussi découvert le métro parisien, qui était un système nouveau pour moi.

Après vos études, vous êtes rentré au Kenya pour travailler. Quel lien entretenez-vous avec la France aujourd’hui ?

Après mes études, j’ai eu l’opportunité de travailler pour Sanofi au Kenya pendant quatre ans, puis pour Novartis pendant seize ans. J’avais toutefois gardé des amis en France, à qui j’ai rendu visite à plusieurs reprises depuis. Je revanais également beaucoup dans le cadre de mon travail, car le siège de Sanofi est à Paris. Aujourd’hui, je participe aux congrès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui se déroulent à Genève, et j’en profite toujours pour passer à Paris.

Que recommanderiez-vous à un étudiant qui veut venir étudier en France ?

Je pense qu’il est important de venir avec un niveau de français relativement bon, d’avoir au moins le niveau B1 ou B2. Il est aussi très important de se renseigner au maximum sur son cursus universitaire, sur les spécialités, sur les débouchés etc. Un autre aspect qui peut être intéressant c’est de donner des cours de langues en parallèle de ses études : cela permet de gagner de l’argent et de pratiquer le français.

Plus spécifiquement pour les étudiants en médecine Kenyans, il vaut mieux avoir déjà un master avant de venir étudier pour des spécialisations ou sous-spécialisations en France. Le niveau master français n’est pas reconnu au Kenya, alors que les spécialisations le sont. Cela relève de l’administration, des transfert de crédits… C’est une problématique à vérifier avant de choisir son cursus.

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