La 8e circonscription des Français établis hors de France (Chypre, Grèce, Israël, Palestine, Cisjordanie, Italie, Malte, Saint-Marin, Turquie et Vatican) a élu ce dimanche 7 juillet une nouvelle députée : Caroline Yadan (Ensemble). « Je trouve cela exaltant de représenter les Français de plusieurs pays. Je passe un peu d’une PME à une multinationale », raconte-t-elle au Journal des Français à l’étranger. L’avocate de formation était précédemment élue de la 3ecirconscription de Paris (17e et 18e arrondissements) depuis 2022, en tant que suppléante du ministre de la Transformation et à la fonction publique, Stanislas Guérini.
Mettre à profit une expérience d’avocate
Si elle veut être une élue qui fédère, sa victoire aux législatives n’était pourtant pas évidente : au premier tour, son score était de plus de dix points inférieurs à celui de son opposant LR (24% contre 35%). Elle finit par l’emporter au deuxième tour avec 52,7% des voix. « Je pense que ce qui fait la différence, c’est ma volonté de m’occuper des problématiques de toute la circonscription par le terrain. Je suis une femme de proximité », explique la députée. Mise en place d’un numéro de permanence pour les Français de la circonscription, organisation de visioconférences, déplacements fréquents etc. : « C’est ainsi que je procédais pour la circonscription de Paris, et je compte continuer sur cette ligne. »
Ce sont notamment ses travaux au sujet de la lutte contre l’antisémitisme qui l’ont poussée à se présenter dans la 8e circonscription des Français établis hors de France. L’avocate a notamment été responsable du pôle antisémitisme du Cercle de la Licra (think tank de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). « Durant mes deux années de députation, j’ai été vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme et secrétaire générale du groupe d’amitié France-Israel à l’Assemblée nationale », ajoute l’élue. Parmi ses autres dossiers prioritaires, Caroline Yadan cite également la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales ou encore le harcèlement scolaire. « C’est déjà un travail que je fais depuis deux ans : mettre à profit mon expertise en tant qu’avocate du droit de la famille et me rendre le plus utile possible. »