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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 10 au 15 juillet

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 10 au 15 juillet.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 10 au 15 juillet.

Afrique

Burkina Faso/Mali/Niger

Ces trois pays d’Afrique de l’Ouest viennent de renforcer leur proximité politique en créant la Confédération des États du Sahel. Réunis pour un premier sommet le 6 juillet dernier, ils ont pour points communs d’être dirigés par des juntes militaires issues de coups d’État, d’être en proie à une instabilité sécuritaire croissante et de rejeter l’autorité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il est d’ailleurs à  noter que ce premier sommet s’est tenu au lendemain de celui de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine qu’ils ont quittée le 28 janvier dernier.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Liban

Les heurts entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne font rage à la frontière entre les deux pays. Le 3 juillet dernier, Tsahal indiquait avoir tué Muhammad Nimah Nasser, un commandant de l’unité de défense aérienne du Hezbollah dans l’Est du Liban. Le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran perdait ainsi son troisième haut responsable en neuf mois d’affrontements avec l’État hébreu et répliquait le jour même en lançant une centaine de roquettes. Le dimanche 8 juillet, le Hezbollah déclarait aussi avoir lancé une attaque de drones contre le centre de reconnaissance israélien du mont Hermon, dans le plateau du Golan syrien occupé par l’État hébreu. La récurrence de ces affrontements fait toujours craindre le risque d’une escalade entre toutes les parties prenantes de ce conflit régional.

Tunisie

La perspective de la présidentielle du 6 octobre prochain semble attiser le contrôle du pouvoir en place envers les candidats à la succession de Kaïs Saïed. Ainsi, l’opposant Lofti Mraihi a été arrêté pour accusation de blanchiment d’argent dans la province de Nabeul (nord-est du pays) dans la soirée du 3 juillet dernier. Celui-ci a fait publier dans la foulée une vidéo expliquant que son arrestation n’était due qu’à son statut d’opposant politique. Cette interpellation s’inscrit dans la continuité de celles d’autres membres de l’opposition qui ont été arrêtés et/ou fait l’objet de poursuites judiciaires. Kaïs Saïed, qui devrait probablement briguer un second mandat, se distingue par une présidence autoritaire caractérisée notamment par la dissolution du Parlement en mars 2022 (huit mois après l’avoir suspendu), une gouvernance par décrets et une nouvelle Constitution (approuvée toutefois par référendum) qui lui octroie de larges prérogatives.

Turquie

L’arrivée en Turquie de nombreux migrants syriens ayant fui le régime de Bachar el-Assad – une communauté estimée à quelque 3,6 millions de personnes dans le pays –s’accompagne depuis plusieurs années de manifestations xénophobes à leur encontre. La semaine passée, une nouvelle vague de violences collectives a encore été déclenchée après une accusation d’agression sexuelle portée contre un ressortissant syrien. Des commerces et véhicules appartenant à des Syriens ont été vandalisés et brûlés dans la ville de Kayseri (Cappadoce), des violences étendues ensuite aux provinces de Hatay, Gaziantep, Konya et Bursa. Le 1er juillet dernier, des heurts entre des manifestants syriens soutenant les exilés et des soldats turcs avaient fait au moins sept morts à Afrin et Jarabulus, deux villes du nord de la Syrie contrôlées par Ankara.

Asie/Pacifique

Indonésie

L’organisation islamiste indonésienne Jemaah Islamiyah, créée en 1993 et qui avait fait allégeance à Al-Qaïda, a annoncé sa dissolution via une vidéo le 30 juin dernier.

Le message stipule que le groupe entend désormais reconnaître l’État indonésien, respecter la loi nationale, précisant en outre que l’enseignement dispensé dans ses établissements scolaires désavouerait l’extrémisme et deviendrait conforme à l’orthodoxie islamique. Pour autant, il convient de rappeler que Jemaah Islamiyah comprend aussi des cellules dissidentes, avec le risque toujours présent que des éléments plus radicaux du groupe puissent conduire d’autres attaques terroristes en formant leurs propres organisations. Pour rappel, parmi ses tristes faits d’armes, Jemaah Islamiyah avait notamment revendiqué le double attentat du 12 octobre 2022 perpétré dans un bar-pub de Bali, qui avait causé la mort de 202 personnes et blessé 209 autres.

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