Le système d’entrée/sortie (EES), qui devait entrer en vigueur au mois de novembre 2024, est un système informatique automatisé permettant d’enregistrer les ressortissants de pays tiers voyageant pour un court séjour, chaque fois qu’ils franchissent les frontières extérieures de l’un des pays européens utilisant le système.
Voté par le Conseil européen en 2017 , la mise en application de l’EES a été plusieurs fois reportée, afin de permettre aux Etats membres de s’adapter aux changements qui impacteront le processus de franchissement des frontières.
L’objectif principal de l’ESS est de moderniser les contrôles aux frontières extérieures de l’UE et de remplacer le coup de tampon sur les passeports. Les voyageurs devront présenter leur passeport à leur arrivée, prendre une photo de leur visage et faire numériser leurs empreintes digitales.
La collecte de données biométriques et le partage d’informations aideront les autorités à réprimer les personnes qui dépassent la durée de validité de leur visa de courte durée et qui commettent des fraudes à l’identité. Tous les États membres, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, et quatre pays associés à Schengen – l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse – participeront au système.
Aucune nouvelle date d’entrée en service de l’EES n’a été annoncée, mais il semblerait que L’UE décide finalement d’introduire le nouveau système de manière progressive. Ce report est un soulagement pour la plupart des compagnies de transports (aéroports, gares, etc.), qui craignent de très importantes files d’attente lorsque le protocole entrera en vigueur …