Depuis 2017, Frédéric Petit, député des Français établis hors de France, est rapporteur budgétaire pour avis de la Diplomatie culturelle et d’influence, qui comprend les subventions données aux réseaux culturels et d’enseignement français à l’étranger.
À l’annonce du budget 2025, il constate que des coupes budgétaires vont encore être opérées sur les dépenses de la dizaine d’opérateurs français qui agissent à l’international (Cned, Campus France, France média monde, Arte, Agence pour l’enseignement français à l’étranger …), et qui dépendent financièrement de cinq ministères : Education nationale, Enseignement supérieur, Culture, Economie et Affaires étrangères.
D’après Frédéric Petit, ces opérateurs « consomment peu d’argent de l’État au regard de leur efficacité « métier » » et de l’influence de la France dans le monde. Il alerte également sur le manque de cohérence entre certains opérateurs, et estime que leurs dépenses annuelles s’élèvent à deux ou trois milliards d’euros. Frédéric Petit précise également que la diminution de certains budgets contraindront des opérateurs à abandonner « certaines régions du monde et des projets innovants, décisifs à moyen terme sur le plan diplomatique ou humanitaire … »
Frédéric Petit conclut ainsi sa publication : « Alors quelle place voulons-nous dans le monde ? C’est bien à cette question qu’il faudra répondre en adoptant le budget 2025 ».