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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 au 23 décembre

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 17 au 23 décembre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 17 au 23 décembre.

Afrique

République démocratique du Congo

Initialement prévus le 15 décembre à Luanda (Angola), les pourparlers de paix impliquant le Congo et le Rwanda à propos de la situation au Nord-Kivu, à l’est de la RDC, ont été annulés. La délégation rwandaise exigeait que la partie congolaise négocie directement avec des représentants du M23 – le groupe rebelle soutenu par le Rwanda, qui sévit dans cette région du Nord-Kivu. Cette exigence rwandaise s’est vu opposer une fin de non-recevoir par Kinshasa qui désigne le M23 comme « un ennemi de [sa] République » et considère la responsabilité du Rwanda engagée en raison de l’armement et du soutien logistique qu’il fournit aux rebelles. Compte tenu de l’intensification des combats dans les jours qui ont précédé cette négociation avortée, le situation sécuritaire pourrait encore s’aggraver avec cette nouvelle donne. Toute mobilité dans l’est de la République démocratique du Congo reste fortement déconseillée, à l’exception de la capitale régionale Goma où des déplacements essentiels peuvent encore être envisagés.

Moyen-Orient

Israël/Syrie

Quelques jours après la chute du leader syrien Bachar al-Assad, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a indiqué vouloir augmenter le nombre de colons israéliens sur le plateau du Golan. Le plan de « développement démographique » adopté en ce sens, approuvé à l’unanimité de ses ministres, tendrait à doubler la population de colons sur ce territoire syrien occupé illégalement depuis 1967. De nombreux acteurs régionaux craignent que, sous couvert d’établir une « zone tampon démilitarisée », Israël cherche en réalité à accroître son territoire aux dépens de ses voisins, autre facteur d’instabilité dans la région.

Libye

Treize ans après la chute du dictateur Kadhafi, la Libye reste empêtrée dans le chaos, divisée entre des administrations rivales à l’est et à l’ouest du pays. Le 15 décembre dernier, des affrontements entre groupes armés – proches de la tribu Shurafaa et du chef de guerre Mohamed Kushlaf – ont éclaté dans la ville de Zawiya (nord-ouest). Les habitants se sont trouvé piégés dans leur maison et les tirs des bandes rivales ont provoqué des incendies dans la deuxième plus grande raffinerie de pétrole du pays, contrainte de cesser ses activités. Une route côtière majeure a également dû être fermée et les cours ont été suspendus dans les écoles. Ce nouvel affrontement, qui n’est pas rare dans l’ouest de la Libye, illustre la grande insécurité présente dans ce pays où tout déplacement reste proscrit.

Europe

Géorgie

Mikhaïl Kavelachvili ancien footballeur et cofondateur du mouvement Pouvoir au peuple, ultra-conservateur et pro-russe, vient d’être élu président par un collège électoral dominé par le parti au pouvoir, Rêve Géorgien. La présidente sortante Salomé Zourabichvili, pro-européenne, refuse néanmoins de quitter ses fonctions, fustigeant avec l’opposition cette élection qu’elle qualifie de « parodie de démocratie ». Dans la capitale Tbilissi, les manifestations quotidiennes réunissant plusieurs milliers de personnes gagnent en intensité depuis cette annonce, signe d’une profonde crise politique profonde, amplifiée par le report en 2028 du projet d’adhésion à l’Union européenne.

Ukraine

Les services secrets ukrainiens (SBU) ont revendiqué ce mardi 17 décembre l’assassinat d’Igor Kirillov, un haut responsable militaire russe tué par un engin explosif déposé sur une trottinette stationnée près d’un immeuble résidentiel de Moscou. Son assistant a également perdu la vie à cette occasion. Ce très haut gradé était commandant des forces russes de défense radionucléaire, chimique et biologique, mis en cause notamment par le Royaume-Uni en octobre dernier pour le « déploiement d’armes chimiques barbares en Ukraine ». Dans le même temps, la guerre connaît un regain substantiel d’intensité depuis plusieurs semaines, le Kremlin semblant éprouver autant que possible les forces ukrainiennes avant la prise de fonction de Donald Trump en janvier 2025. Ces dernières tentent quant à elles de frapper le territoire russe en profondeur, des drones ukrainiens auraient notamment touché des cibles militaires en Tchétchénie, république constitutive de la Fédération de Russie.

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