En novembre 2024, un projet d’accord avait été trouvé entre le gouvernement, le patronat et plusieurs syndicats afin de diminuer l’indemnisation chômage des travailleurs frontaliers français ayant perdu leur emploi en Suisse, Belgique, Allemagne ou au Luxembourg. Il s’agissait de prendre en compte la différence de salaire entre ces pays et la France, qui peut être très important, et de mettre davantage à contribution les pays employeurs. Car actuellement en Suisse, par exemple, si un travailleur frontalier est employé à Genève, il cotise au chômage en Suisse, mais si cette personne se retrouve sans emploi, c’est la France qui lui verse une indemnité. La Suisse compense partiellement en versant à le France trois à cinq mois d’indemnités mais, pour le groupement transfrontalier européen, ce mécanisme très coûteux pour l’Etat français, devait être revu.
Début décembre finalement, au grand soulagement des travailleurs frontaliers, ces mesures qui auraient dû entrer en vigueur le 1er janvier 2025, n’ont pas été validées.