La Bulgarie se relève doucement de la crise de 2008 qui l’a durement frappée. La Grèce étant un investisseur traditionnel important, les investissements directs étrangers y ont considérablement chuté, notamment dans les secteurs de la construction, de l’immobilier, de l’intermédiation financière et des produits manufacturés.
Membre de l’Union européenne depuis le 1 er janvier 2007, le pays continue d’afficher le PIB par habitant le plus bas d’Europe. Si le taux de chômage y reste faible comparé au reste de l’Europe, il connaît des périodes de hausse, dans un contexte de crise démographique – vieillissement de la population et forte émigration des jeunes. La Bulgarie pâtit également de problèmes structurels : une bureaucratie jugée inefficace, un système judiciaire lent, et un haut niveau de corruption.
2017 a néanmoins été une bonne année pour l’économie bulgare qui a enregistré une croissance du PIB de 4%. Cette tendance devrait se poursuivre en 2018, les économistes tablant sur une croissance de 4,4%. Par ailleurs, le budget est revenu à l’équilibre après la crise bancaire de 2014, et la Bulgarie fait partie des pays les moins endettés de l’Union européenne, avec une dette publique représentant 29% du PIB en 2016.
Malgré ses difficultés, la Bulgarie attire de plus en plus d’investisseurs étrangers. Véritable carrefour entre l’Europe et le Moyen-Orient, ouvrant notamment un accès aux marchés russes et des Balkans, il séduit par son faible taux d’imposition sur les entreprises et les revenus (flat tax de 10 %). A cet avantage s’ajoute la présence sur place d’une main d’œuvre qualifiée dont le coût est l’un des plus faibles d’Europe (salaire brut moyen de 496.79 €).
Autres atouts pour les expatriés francophones : un coût de la vie parmi les plus faibles d’Europe, synonyme de hausse de pouvoir d’achat, un bon niveau de sécurité et la présence, à Sofia, la capitale, de deux lycées français de qualité.