La richesse du pays s’appuie sur de nombreuses ressources naturelles. Cependant, même si le Cameroun est l’une des économies les plus diversifiées de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, son activité économique a ralenti en 2016. La croissance se tasse, notamment en raison du ralentissement de la production de pétrole, mais le programme de développement des infrastructures mis en place par l’Etat permet de contribuer au maintien d’une croissance certaine.
Le secteur informel emploie une grande partie de la population, en particulier les jeunes diplômés que le marché de l’emploi ne parvient pas à absorber. Pour faire face à cette grande précarité, le pays cherche à améliorer les politiques en faveur de l’éducation et de la santé. Autant de chantiers à financer par les programmes internationaux et les investisseurs étrangers.
Les investissements publics destinés notamment aux projets d’infrastructures devraient attirer davantage de capitaux dans les années à venir.
Il faut noter, pour ceux souhaitant partir vivre au Cameroun, une grande disparité dans le pays, où au fil des ans le Nord s’est appauvri (des difficultés que l’insécurité et l’afflux de réfugiés ont aggravées) et le sud s’est enrichi, grâce à une urbanisation des populations, à la bonne tenue des cours des cultures d’exportation et à l’activité des mines d’or.
Selon la Banque mondiale, pour devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2035 (c’est ce que prévoit le Programme Vision 2035), le Cameroun devra accroître sa productivité et permettre au secteur privé de se développer.