La Colombie est entrée dans une nouvelle ère depuis que des accords de paix historiques ont été signés entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le gouvernement de Juan Manuel Santos le 24 novembre 2016, mettant fin à plus d’un demi-siècle de conflit armé.
Avec un PIB de 282 Mds USD en 2016, la Colombie est désormais la 3e puissance économique latino-américaine (derrière le Brésil et le Mexique mais devant l’Argentine). C’est aujourd’hui l’un des pays les plus prometteurs de la région, et l’un des membres de ce que Michael Geoghegan, ancien président de la banque HSBC, a baptisé les « Civets » – pour Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie et Afrique du Sud. Fort de son nouveau statut, le pays vient de déposer sa candidature à l’OCDE.
Malgré sa dépendance à un secteur pétrolier qui représente plus de la moitié des exportations, la Colombie a su traverser la crise de 2008 sans dommages majeurs. La croissance s’est ainsi maintenue à 2 % en 2016 : c’est moins bien que les années précédentes, mais mieux qu’ au Brésil ou en Argentine. La taille de son marché, plus de 48 millions d’habitants, l’ampleur de ses ressources naturelles (émeraudes, café, pétrole, charbon…) et une réputation de débiteur exemplaire devraient lui offrir encore de longues années de croissance.
Favorisés par l’existence d’une fiscalité et d’un cadre juridique très attractifs, les investissements directs étrangers progressent. Ces derniers ciblent notamment les projets de développement des secteurs clés des hydrocarbures et des mines. La France se classe parmi les cinq premiers investisseurs étrangers en Colombie, encouragée par la politique colombienne d’ouverture commerciale, notamment un accord commercial avec l’Union européenne en vigueur depuis le 1er août 2013. Les Français sont, en outre, les premiers employeurs étrangers du pays.
Néanmoins, la Colombie continue de présenter des faiblesses structurelles pénalisantes : plus de la moitié des emplois relèvent du secteur informel. Si l’économie s’est diversifiée, le pays demeure en partie dépendant du secteur agricole, en particulier de la culture du café et de la canne à sucre. L’agriculture fait vivre 18% de la population, mais 77% des terres cultivables appartiennent à 7% de propriétaires. Le pays est en effet l’un des plus inégalitaires au monde (le 2e de la région après le Honduras) même si, pour la première fois de son histoire, il compte aujourd’hui plus d’habitants dans la classe moyenne que dans les couches défavorisées.
L'essentiel
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Travailler
› Les conditions légales pour vivre et travailler
Les touristes munis d’un billet aller/retour peuvent obtenir un visa de 90 jours à leur arrivée à l’aéroport. Vous pourrez renouveler ce visa en payant une taxe auprès de la Direction des Étrangers (Direccion de Extranjeria).
Attention, les autorités colombiennes sanctionnent par de lourdes amendes les voyageurs en situation irrégulière, y compris ceux qui se livrent à des activités lucratives alors qu’ils sont entrés dans le pays muni d’un visa de tourisme.
Pour pouvoir travailler, il vous faudra soit un visa d’affaires, à demander 10 jours avant votre arrivée en Colombie au Consulat Général de Colombie en France (2 mois de validité maximum), soit un visa de travail. Ce dernier est délivré aux étrangers engagés par des sociétés privées ou publiques, aux directeurs, techniciens et personnel administratif expatriés par des sociétés à l’étranger. Sa durée est de deux ans maximum.
Vous devrez ensuite solliciter auprès du Département Administratif de Sécurité une carte de résidence (« cédula de extranjería »). Sa durée de validité est égale à celle du visa.
Sachez qu’il existe aussi un visa spécial pour les volontaires des ONG, d’une validité d’un an maximum.
La Colombie possède un régime du travail flexible, facilitant l’embauche mais aussi le licenciement. Le coût du travail est relativement faible par rapport à d’autres pays d’Amérique latine, avec un salaire minimum équivalent à environ 250 euros par mois. En revanche, la législation du travail est très protectrice des travailleurs en ce qui concerne le respect du contrat de travail et les règles applicables à la couverture sociale.
La durée de travail est limitée à 48 heures hebdomadaires, réparties sur une période maximum de six jours par semaine. L’âge de la retraite est de 60 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes.
Tous les salariés bénéficient d’une garantie chômage, d’un intéressement (12 %), d’un 13e mois, d’une prime de transport (parfois même de vêtements pour les plus bas salaires). Aucune condition formelle n’encadre la rédaction d’un contrat de travail même s’il est recommandé de mettre par écrit vos conditions d’emploi et de rémunération. Le CDD, en revanche, doit obligatoirement être rédigé.
Le salaire « ordinaire » (maximum 10 fois le Smic) est assujetti à l’ensemble des prélèvements sociaux et à tous les avantages obligatoires, tandis que le salaire « intégral » ne l’est pas ; à la place, le salarié perçoit 30 % de son salaire en plus pour compenser cette perte.
› Trouver un emploi
La Chambre franco-colombienne de commerce et d’industrie (CDCCI) propose aux Français un service d’aide à la recherche d’emploi. Des offres sont aussi disponibles en ligne sur les sites spécialisés et ceux des entreprises, en particulier les entreprises françaises. Les journaux colombiens publient également des annonces d’emploi sur leurs sites en les classant selon le domaine de métier. Le quotidien El tiempo propose notamment une rubrique « clasificados » avec des offres d’emploi : clasificados.eltiempo.com.
Sachez que la France est le premier employeur étranger en Colombie. Une centaine d’entreprises françaises y sont implantées, de toute taille et dans tous les secteurs, de la distribution (Casino et Carrefour par exemple) au pétrole (Total), en passant par l’énergie (GDF Suez), les transports (Alstom), l’automobile (Renault), les assurances (Allianz), la banque (BNP Paribas), l’industrie pharmaceutique (Sanofi-Aventis), l’agroalimentaire (Danone) ou encore l’industrie cosmétique (L’Oréal)…
› Les secteurs porteurs d'emploi
Les secteurs qui embauchent le plus d’étrangers sont des secteurs clés où la main-d’œuvre locale n’est pas suffisante, tels que le pétrole, les exploitations minières, le secteur bancaire ou encore le tourisme. L’enseignement, la pharmacie, l’automobile ou encore l’habillement sont également porteurs.
Attention, la maîtrise de l’espagnol est indispensable pour travailler en Colombie.
Quelques sites pour trouver un emploi:
› Créer son entreprise
Du fait de sa stabilité économique (malgré la crise), mais aussi de sa stabilité politique (contrairement aux idées reçues, c’est la démocratie la plus ancienne et la plus stable du continent sud-américain ! ), le pays attire de nombreux investisseurs : 700 entreprises multinationales y ont ainsi lancé des programmes d’investissement. Il constitue de plus un point stratégique entre les différents marchés de la région. Ses infrastructures portuaires modernes, tant sur l’océan Pacifique que sur l’océan Atlantique, facilitent les échanges commerciaux avec les pays européens, les Etats-Unis ou les pays asiatiques.
Autre atout : des ressources humaines qualifiées et compétitives. Les travailleurs colombiens sont en effet parmi les plus qualifiés d’Amérique latine, du fait d’un bon système éducatif (le taux d’alphabétisation avoisine les 95%).
Si le secteur des hydrocarbures et des mines sont traditionnellement les principales destinations des investissements directs à l’étranger, les télécommunications et le tourisme offrent de plus en plus d’opportunités. Dans la Colombie post-conflit, le secteur des infrastructures est lui aussi amené à prendre de l’importance dans les prochaines années.
Parmi les secteurs particulièrement porteurs pour les investissements français, on retiendra : les vins et spiritueux, l’agroalimentaire (produits laitiers, aliments transformés à base de viande, pâtés…), les cosmétiques, les biens d’équipement industriels ainsi que les produits de luxe (confection, maroquinerie…).
Sachez enfin que deux à quatre semaines peuvent suffire pour créer son entreprise en Colombie, et il n’est pas forcément nécessaire d’apporter un capital minimum.
Pour toute aide dans votre implantation en Colombie, consultez la Chambre de commerce et d’industrie française.
Etudier
› Scolariser ses enfants
Les trois quarts des enfants de 5 à 15 ans sont scolarisés en Colombie. L’éducation primaire est gratuite et obligatoire jusqu’à la fin du niveau 9, qui correspond à l’achèvement de la « básica secundaria », l’équivalent du collège en France. Néanmoins, il faut payer les droits d’enregistrement, les manuels, les fournitures scolaires et le transport, autant de coûts que les familles les plus modestes ne peuvent assumer. Sachez par ailleurs qu’il existe encore des milliers d’enfants-soldats, même si les accords de paix entre les FARC et le gouvernement ont permis d’en libérer une partie.
La scolarité en Colombie comporte plusieurs étapes : l’éducation préscolaire (niveau 0), l’enseignement élémentaire de base (niveaux 1 à 5), l’enseignement secondaire de premier cycle (niveaux 6 à 9), et enfin l’enseignement secondaire de deuxième cycle (niveaux 10 et 11). Les élèves qui finissent avec succès le niveau 11 obtiennent le baccalauréat et peuvent faire des études supérieures.
Après l’école élémentaire, les élèves obtiennent un « Certificado al Quinto Grado de Enseñanza Primaria » (Certificat de cinquième année de l’éducation primaire), indispensable pour le passage au niveau secondaire. Pendant les deux dernières années de ce cycle, les huitième et neuvième années, des études professionnelles et l’étude d’une langue vivante étrangère s’ajoutent au programme de base.
Il est possible d’inscrire ses enfants dans les écoles publiques colombiennes, mais peu d’expatriés font ce choix en raison du faible niveau de formation dispensé comparé aux standards européens. Les écoles privées sont nombreuses, le plus souvent gérées par des organisations religieuses.
Plusieurs établissements dispensent un enseignement en français en Colombie : le lycée français Louis-Pasteur à Bogota, le lycée français de Pereira et le lycée Paul-Valery de Cali. Ces trois établissements couvrent toutes les sections, depuis l’école maternelle jusqu’au baccalauréat.
› S’inscrire à la fac
Les ressortissants français venant étudier dans une université colombienne peuvent bénéficier du visa étudiant. Pour l’obtenir, une preuve d’admission dans un établissement colombien doit être fournie, ainsi qu’une preuve de solvabilité financière. Ce visa est valable un an et renouvelable.
La Colombie compte vingt universités accréditées couvrant un large éventail de disciplines comme l’ingénierie, le marketing, les finances, la santé… Les frais universitaires vont de 6 000 $ à 15 000 $ par an.
Il existe plus de 90 programmes de doubles diplômes ainsi que de nombreux programmes de coopération avec des établissements d’enseignement supérieur français. Ces programmes sont articulés avec la création de filières francophones introduites dans seize universités colombiennes.
Depuis le 1er février 2010, la France et la Colombie ont signé une convention de reconnaissance mutuelle des diplômes universitaires, ce qui rend encore plus attrayant le choix d’étudier en Colombie.
Pour des informations sur l’enseignement français en Colombie, consultez le site de l’AEFE.
Stages, VIE, PVT
› Trouver un stage
Un visa étudiant est suffisant pour les stages non rémunérés. En revanche, pour les stages rémunérés, il faut faire une demande de visa de travail. Pour pouvoir effectuer un stage en entreprise en Colombie, il faut impérativement être étudiant et obtenir un visa Stagiaire, fournir un document en attestant en espagnol et apostillé. Il faut aussi prouver que l’étudiant est solvable financièrement et présenter l’original et la photocopie d’une lettre d’acceptation de la candidature du stagiaire par l’entreprise.
Si le stagiaire est boursier, il doit fournir un certificat de bourse, traduit et apostillé. Si le stage est rémunéré, l’étudiant doit absolument faire une demande de visa de travail. Les secteurs qui recrutent des stagiaires sont le commerce international, le marketing, la finance, l’ingénierie, les nouvelles technologies ou encore celui de l’environnement.
Bonne nouvelle : les étudiants français jouissent d’une excellente image en Colombie. On les considère comme sérieux et innovants. Profitez-en !
› V.I.E.
Les sociétés françaises proposent très peu de postes en volontariat international en entreprise à destination de la Colombie. Pour autant, il faut prospecter notamment du côté de celles qui cherchent à s’implanter dans le pays et qui peuvent être intéressées par un profil de jeune diplômé dynamique.
› P.V.T.
L’accord concernant le PVT France-Colombie est entré en vigueur le 1er décembre 2015. Il y a 300 places disponibles.
Vous trouverez la liste des démarches à effectuer sur le site PVTistes.net.
Coût de la vie
› Logement
L’offre immobilière étant importante en Colombie, vous ne devriez pas rencontrer de difficultés majeures à trouver un logement qui vous convient.
Si vous envisagez de vous installer à Bogotà, sachez que les quartiers résidentiels se trouvent au nord de la ville, moins dangereux que le sud. Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de vivre en appartement plutôt qu’en maison, les appartements étant gardés 24/24h. Vous trouverez aussi de nombreuses résidences fermées.
Les loyers à Bogota sont en moyenne deux fois moins élevés que ceux de Paris : comptez environ 400 euros par mois pour un studio, 800 euros pour un deux-pièces, 1500 euros pour un trois-pièces…
Vous pouvez vous adresser à une agence pour vous aider dans vos recherches. Celle-ci vous demandera la copie du visa, une attestation d’emploi, les relevés de compte, des garants (dont un propriétaire) …
La plupart des propriétaires demandent un dépôt qui varie de 1 à 3 mois de loyer ou encore de souscrire à une assurance contre les loyers impayés. Les contrats de location sont au minimum d’un an. Les charges ne sont pas comprises dans le loyer et sont plus élevées si vous résidez dans un quartier de classe 5 et 6 (les classes 1 et 2 correspondant souvent aux bidonvilles, subventionnées par les classes supérieures).
Il est aussi possible de consulter les petites annonces sur les sites ou dans les journaux locaux.
› Transports
Les infrastructures ferroviaires et routières sont peu développées en Colombie (seulement 15 % de son réseau routier est bitumé). Mieux vaut donc privilégier les voyages en avion pour se déplacer dans le pays, y compris pour des raisons de sécurité. La Colombie abrite plus de 70 aéroports internationaux, nationaux ou régionaux ! La compagnie aérienne la plus importante est Avianca, Lan et Copa Airlines proposent aussi des vols domestiques. Il y a en outre deux compagnies low cost : Easyfly et VivaColombia.
Le bus est le moyen de transport le plus utilisé du fait d’un réseau fourni et de tarifs peu élevés. Il existe une dizaine de compagnies pour effectuer les grandes distances. Pour les trajets les plus courts, on peut emprunter des colectivos, des petits bus moins sûrs et moins confortables mais plus rapides. En ville, on se déplace le plus souvent en bus : mais attention, il faut bien connaître le réseau car il n’existe pas de plan ni d’horaires affichés. Les taxis, peu chers, permettent de se déplacer plus rapidement (par sécurité, il est préférable de les commander par téléphone puis de vérifier qu’il s’agit du bon véhicule en vérifiant sa plaque d’immatriculation).
Santé
Le système de santé est d’assez bonne qualité en Colombie, où 85% de la population bénéficie d’une couverture médicale.
Ainsi, dans un classement des meilleurs hôpitaux en région sud-américaine datant de 2013, sur les 45 institutions offrant une qualité de soin de santé supérieure, 19 étaient des hôpitaux colombiens. C’est sans doute l’une des raisons pour laquelle le tourisme médical se développe en Colombie.
Cependant, seules les plus grandes villes disposent d’infrastructures de santé capables de prendre en charge tout type d’urgence. Il s’agit souvent de cliniques privées qui n’acceptent que les personnes ayant payé d’avance. Dans certaines zones du pays, hors des grands centres urbains, les services de santé sont quasiment inexistants.
Le système de médecine est privé, et le prix des consultations peut varier. Comptez entre 40 et 50€ pour une consultation chez un généraliste et de 45 à 100€ chez un spécialiste. Les consultations à domicile sont possibles, et coûtent entre 50 et 90€.
L’assurance maladie est obligatoire pour tous et couvre tous les problèmes de santé. Les prestations familiales concernent tous les salariés, toutes les entreprises cotisant auprès d’une caisse de compensation familiale. Il y a deux régimes en Colombie : le régime « contributif » qui couvre toutes les personnes titulaires d’un contrat de travail, les employés publics, les travailleurs indépendants ainsi que les retraités ou pensionnés ; et le régime « subventionné » pour toutes les personnes ne disposant pas de revenus suffisants pour payer la totalité de la cotisation.
Fiscalité
La fiscalité colombienne se décompose en trois catégories :
- Les impôts nationaux qui comprennent : l’impôt sur le revenu (attractif, il est prélevé à la source et s’élève à 25 %, sauf pour les entreprises étrangères qui ne disposent pas de succursales ou d’établissement permanent en Colombie, qui sont toujours imposées à 33%) et les impôts complémentaires, l’impôt sur les gains occasionnels et plus-values ainsi que l’IVA (équivalent de notre TVA, il s’applique à hauteur de 16 % sur tous les biens et services, mais des taux réduits sont appliqués sur le transport commercial aérien (10 %) et sur les denrées alimentaires (7 %)).
- Les impôts départementaux gérés localement, tels que : les droits d’enregistrement et les droits d’accises.
- Les impôts municipaux : la taxe sur l’industrie et le commerce et les impôts fonciers pour les propriétaires.
Il existe également un impôt sur le patrimoine (pour un patrimoine qui dépasse 500 000 $).
Un résident peut déduire les intérêts hypothécaires ou les frais d’assistance médicale et d’éducation pour les travailleurs à faible revenu de la part de ses revenus. La plupart des dons sont déductibles des impôts.
Il n’y a pas de régime fiscal particulier pour les expatriés mais il faut savoir que près de 95 % des Colombiens sont exonérés de l’impôt sur le revenu en raison, d’une part de l’importance du secteur informel et, d’autre part, du niveau élevé du seuil d’entrée dans la première tranche de l’impôt (aux alentours de 20 000 $/an). Pour entrer dans la tranche la plus taxée (33 %), il faut percevoir aux alentours de 70 000 $/an.
La convention fiscale entre la France et la Colombie est disponible.
Retraite
Un visa de résident est nécessaire pour prendre sa retraite en Colombie. Sachez que la plupart des Français, retraités ou non, sont installés à Bogota ou Cartagena.
Le pays se classe régulièrement parmi les dix meilleures destinations où vivre sa retraite. Outre ses plages magnifiques, la Colombie, deuxième pays au monde par sa biodiversité, offre une exceptionnelle variété culturelle et géographique : quelques heures de transport suffisent pour passer des sommets andins enneigés aux plages caribéennes. Autre atout incontestable pour des personnes vieillissantes : la qualité des soins à des tarifs accessibles. Sur 191 pays recensés pour la qualité de leurs soins, The World Health Organization (WHO) attribue à la Colombie la 22e place.
La fiscalité y est aussi intéressante, puisque la plupart des retraités y sont exonérés de l’impôt sur le revenu. Les pensions inférieures à environ 15 000 $/an sont entièrement exonérées, et il faut percevoir plus de 70 000 $/an pour être taxé à 33 %. Il existe, en outre, de nombreuses possibilités d’abattement (abattement général de 25 % plafonné à 3 500 $, personnes à charge, cotisations obligatoires aux fonds de pension, au système d’assurance santé ou des exonérations comme les revenus des placements des fonds de pension…).
Enfin, la qualité de vie en Colombie est largement meilleure qu’en France à budget équivalent. Quant aux conditions de sécurité, elles se sont considérablement améliorées depuis le début des années 2000, en particulier dans les grandes villes. Prudence toutefois, car de sérieux risques liés à la délinquance urbaine, à la guérilla et au trafic de stupéfiants subsistent.
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