Coincé entre la Colombie et le Pérou, l’Equateur, petit pays grand comme la moitié de la France, s’étend du Pacifique à l’Amazonie, en enjambant la cordillère des Andes. Les études menées auprès d’expatriés du monde entier le placent régulièrement parmi les destinations les plus agréables. Cependant, ils y vont souvent moins pour y faire affaire que pour apprécier sa diversité géographique et culturelle.
La politique volontariste menée durant une décennie par l’ancien président de la République, Rafael Correa, a permis au pays de nettes avancées. Ainsi, entre 2006 et 2016, l’économie a connu une croissance annuelle moyenne de près de 4%, contre un peu plus de 2% pour le reste de la région. Bien qu’elle reste un souci majeur, la pauvreté a été divisée par deux sur la même période, chutant à 23%. Les infrastructures se sont développées, le niveau de vie a progressé, l’analphabétisme a presque disparu et le taux de scolarisation a augmenté.
Le problème de l’économie équatorienne reste son manque de diversification. Riche en or noir, le pays est très dépendant de la rente pétrolière, laquelle représente à elle seule 40% des recettes. L’État y est, en outre, très interventionniste et possède près des trois quarts de la production pétrolière à travers l’entreprise publique Petroecuador.
D’autres secteurs progressent néanmoins, notamment le tourisme. L’Équateur ayant l’avantage de réunir sur un petit territoire la Forêt amazonienne, l’océan Pacifique et les Andes, ce domaine pourrait s’avérer porteur dans les prochaines années.
L’Équateur est par ailleurs le plus gros producteur de bananes et de balsa (bois), et un des plus importants exportateurs de cacao gourmet et de crevettes. L’exportation se diversifie petit à petit avec celles des poissons en conserve et des fleurs, dont la célèbre rose équatorienne.
La Chine, qui convoite le pétrole équatorien, est le premier investisseur étranger du pays. L’Équateur est cependant le pays d’Amérique du Sud qui reçoit le moins de flux d’IDE. En cause: l’interventionnisme étatique, un crédit onéreux et encore peu développé, l’opposition des populations indigènes, rurales et des écologistes au développement des ressources primaires, mais aussi des infrastructures encore insuffisantes et une main-d’oeuvre faiblement qualifiée. Autant de faiblesses qui peuvent devenir des opportunités pour les expatriés qualifiés que la politique du gouvernement du nouveau président, Lenin Moreno, tâche d’attirer cela afin de relancer la croissance, en berne depuis 2014 du fait de la chute du prix du baril.
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› Les conditions légales pour vivre et travailler
Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours mais doivent présenter un passeport d’une validité minimale de six mois après leur date de retour.
Si vous rentrez en Equateur sans visa et souhaitez prolonger votre séjour au-delà de 3 mois, vous devez obtenir une prolongation de séjour auprès des services d’immigration à Quito.
Si vous désirez travailler ou acquérir le statut de résident en Equateur, il est indispensable d’obtenir le visa correspondant avant votre départ auprès du Consulat d’Equateur à Paris. La procédure prend entre 4 et 8 semaines.
Une fois en Equateur, les personnes en possession d’un visa doivent s’enregistrer à la Dirección Nacional de Extranjeria (Av. 10 de Agosto y Carrión, 2ème étage, téléphone : 25 00 800) et se présenter au recensement pour étrangers au service de l’immigration (Dirección Nacional de Migración).
Le salaire minimum en Equateur est d’environ 175 euros brut par mois, auxquels s’ajoutent des bonus obligatoires pour les employés. Vous bénéficierez de quinze jours de congés payés.
› Trouver un emploi
Sans surprise, le secteur pétrolier est un de ceux qui recrutent le plus. Parmi les autres secteurs porteurs: la banane (l’Equateur est le premier 1er exportateur mondial de bananes ou Plantin), la crevette (le pays en exporte annuellement à plus de 30 pays), le thon (en particulier les conserves), le cœur de palmier (palmito), ainsi que le cacao et ses produits dérivés (le cacao équatorien est caractérisé par sa haute qualité et ses arômes uniques). À ne pas négliger : les secteurs de la construction et de l’enseignement avec le Projet Prometeo. Ce dernier offre la possibilité aux chercheurs et enseignants étrangers de bénéficier d’une bourse pour mener à bien un projet de coopération avec une université ou un organisme public équatorien, pour une durée de deux mois à un an.
L’Équateur est par ailleurs régulièrement en demande d’enseignants étrangers pour améliorer son système éducatif. Les postes (environ 200 chaque année dans le monde entier) sont relayés sur le site de l’AEFE.
La Chambre de Commerce et d’industrie française à Quito est également en mesure de vous conseiller dans votre recherche d’emploi. Elle regroupe une base de données de CV afin d’alimenter les entreprises locales à la recherche de talents étrangers. N’hésitez pas à la contacter !
Vous pouvez aussi consulter la presse : El comercio, Hoy, La Hora, El Universo, El Mercurio…
Quelques sites pour trouver un stage ou un emploi :
› Créer son entreprise
L’Équateur devrait connaître un développement considérable dans les prochaines années et ainsi présenter des opportunités d’investissement. Néanmoins, l’accès aux affaires demeure difficile et l’Equateur tient à garder sa souveraineté économique. La réglementation du travail est particulièrement complexe et les politiques menées par le gouvernement sont très interventionnistes, notamment dans le secteur pétrolier. En outre, le Congrès de l’Equateur vient de rompre 12 accords d’investissements bilatéraux, conclus notamment avec la Chine, les Etats-Unis, et l’Italie.
Les prix encore raisonnables pour l’acquisition ou la construction, un coût de la vie environ 4 fois moins élevé que dans les pays industrialisés, en font néanmoins un bon candidat aux investissements étrangers.
Près de 80% concernent aujourd’hui le secteur pétrolier. Le secteur des générateurs électriques arrive en seconde position, suivi des services financiers et de l’agro-industrie.
Enfin, des opportunités d’investissement, accompagnées de nombreux avantages fiscaux, se profilent avec l’audacieux projet Yachay. Fruit de la “révolution citoyenne” initiée par l’ancien président Rafael Correa, cette “Cité du Savoir” ambitionne de devenir l’un des pôles universitaires et d’innovation les plus importants au monde. Une trentaine d’entreprises internationales s’y sont déjà installées, dont Microsoft, Cisco et China Telecom.
Pour obtenir un visa investisseur (en achetant un bien immobilier), il faut investir 25,000$ et 500$ par dépendant (femme, enfant…). Il faut aussi obtenir la « cedula » (carte d’identité équatorienne) pour créer son entreprise.
Contactez la Chambre de commerce et d’industrie française en Equateur, pour toute question concernant votre implantation. Celle-ci a en effet pour mission d’assister les sociétés françaises dans leur pénétration du marché équatorien et les sociétés équatoriennes intéressées par le marché français.
Vous pouvez également consulter le site Doing Business pour obtenir des informations sur les procédures de création d’une entreprise en Equateur.
Etudier
› Scolariser ses enfants
En Equateur, les enfants entrent à l’école à 5 ans. L’école est obligatoire durant tout le cycle primaire, soit jusqu’à 14/15ans. Après ce premier cycle, chacun doit choisir une orientation afin d’entamer le cycle secondaire et passer le futur bachillerato (BAC).
La scolarité s’achève à 18 ans avec le passage d’« el Examen de grado » (bachillerato) dans le domaine choisi (physique-maths, chimie-bio, informatique, comptabilité, études sociales, secrétariat ou études techniques).
Sachez que le niveau d’enseignement est très inégal en Equateur, avec de grandes disparités entre écoles publiques, privées, et militaires. La qualité de l’apprentissage est souvent proportionnelle au coût…
Les infrastructures scolaires sont pour beaucoup en mauvais état, et le matériel pédagogique souvent restreint. Plus de la moitié des écoles doivent être habilitées, plus d’un tiers complètement reconstruites, et seulement un peu plus d’un dixième d’entre elles réunissent les conditions rudimentaires pour assurer l’accueil des enfants.
De nombreux expatriés choisissent en conséquence de scolariser leur enfant dans des établissements privés, notamment au lycée franco-équatorien La Condamine. Ce dernier prend en charge les élèves de la petite section à la Terminale et accueille près de 1500 élèves, dont plus de 300 sont Français.
› S’inscrire à la fac
Les jeunes diplômés du bachillerato peuvent s’inscrire à l’Université, pour obtenir l’équivalent de la licence, du doctorat, ou suivre des études de médecine.
Il existe en Équateur, quatre types d’établissements :
- Les Universités publiques dont l’accès est désormais gratuit depuis la loi organique de 2010 (gratuité uniquement en niveau licence).
- Les Écoles Polytechniques publiques qui forment principalement des ingénieurs sur un cursus de 5 ans.
- Les Universités semi-privées qui bénéficient de certaines subventions de l’État, telles que les universités catholiques ou des universités soutenues par des organismes internationaux comme l’Université Latino Américaine des Sciences sociales qui bénéficie d’un soutien de l’UNESCO et du gouvernement, ou l’Université Andina Simon Bolivar (UASB) appuyée par la Communauté Andine (CAN).
- Les Universités privées ou instituts de formation, qui sont fréquentées par les classes aisées de la population, en raison de frais d’inscription élevés.
Quels que soient leurs statuts juridiques, les universités proposent généralement, soit des cursus généralistes (sciences humaines), soit des cursus techniques. Les enseignements y sont très pratiques et en faveur du développement social et économique de la région.
Les universités les plus réputées et les plus fréquentées sont centralisées dans les grandes villes du pays: Quito, Guayaquil, Cuenca, Riobamba, Loja. Il existe aujourd’hui un classement des universités en fonction de différents critères. La plus reconnue au niveau international est sans aucun doute l’Université San Francisco de Quito située dans la banlieue très chic de Cumbaya.
Pour des informations sur l’enseignement français en Equateur, rendez-vous sur le site de l’AEFE.
Par ailleurs, le réseau Campus France – Université en Equateur oriente les universités françaises qui souhaitent mettre en œuvre des projets de coopération avec l’Equateur. Les universités présentes dans le réseau ont été choisies car elles répondent à des critères académiques et d’accueil des étudiants ou professeur étrangers. Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez contacter la responsable de Campus France (quito@campusfrance.org) ou le service culturel de l’ambassade de France (scac.quito@gmail.com).
Stages, VIE, PVT
› Trouver un stage
Si vous souhaitez effectuer un stage en Equateur, vous pouvez vous tourner vers l’une des dizaines d’entreprises françaises implantées dans le pays via des filiales ou succursales. Sont présents, entre autres, les groupes JC Decaux et Accor, Sanofi Aventis, Pernod Ricard, Alstom, Lafarge (premier investisseur français en Equateur), Veolia (qui a repris la concession d’eau de Guayaquil), la Banque Lazard ou encore Lactalis.
Vous pouvez également postuler dans l’un des services de l’ambassade de France à Quito, qui accueille des stagiaires – non rémunérés. Contactez directement le Bureau des stages du Ministère français des affaires étrangères afin de connaître les formalités administratives. N’attendez pas le dernier moment : une période de sept à huit semaines est nécessaire pour pouvoir poser candidature.
› V.I.E.
Environ 400 volontaires francophones exercent une mission chaque année en Equateur. Une soixantaine de structures peuvent les accueillir, leur permettant de participer à des projets sociaux, éducatifs ou environnementaux. La plupart durent entre 2 et 24 semaines et se déroulent dans la région de Quito ou à San Cristolbal, dans les îles Galápagos.
Vous trouverez des informations, de l’aide et des offres de volontariat sur le site de l’association France Volontaires.
Sachez néanmoins que la plupart des volontaires qui viennent en Equateur ne bénéficient pas d’un statut officiel de volontariat, autrement dit ils autofinancent leur séjour et contactent directement la structure/organisme qui va les accueillir.
Coût de la vie
› Logement
La ville de Quito dispose de plusieurs zones résidentielles à moins d’un quart d’heure du centre administratif et du Lycée français, qui offrent appartements et maisons individuelles de bonnes prestations, voire de haut standing (présence d’un gardien 24 heures sur 24, piscine, sauna, salles de musculation…). Deux vallées prolongent la ville vers l’est et le sud-est, tout en demeurant à moins d’une demi-heure de route. Les villas y sont luxueuses et spacieuses, et les conditions altimétriques (- 400 mètres par rapport à Quito) et climatiques, plus favorables. Il s’agit cependant d’un choix qui doit être soigneusement pesé, notamment en raison des risques sécuritaires.
La recherche se fait généralement par l’intermédiaire de professionnels dits « corredores ». La fourchette des loyers, pour des appartements de type familial, est très large : de 290 euros à 1500 euros et plus…
Un délai de 2 à 6 semaines est nécessaire pour s’installer dans un logement définitif. Une caution équivalente à un mois de loyer est généralement demandée au locataire, qui a également la possibilité de solliciter que de petits travaux (peintures, nettoyage, etc.) soient réalisés, aux frais du propriétaire, préalablement à son installation.
Quelques sites pour trouver un logement :
› Transports
Le bus est le moyen de transport le plus répandu et le moins cher en Equateur. Le prix du ticket pour un bus interville tourne autour de 1 $.
Pour vous déplacer à votre rythme, la voiture peut s’avérer pratique, d’autant que l’état du réseau routier équatorien s’est amélioré ces dernières années. En ville, les taxis sont une solution économique : comptez entre 1 et 5$ pour une course en journée.
Pour ceux qui en ont les moyens, l’avion est le moyen le plus rapide de se déplacer dans le pays. Les vols domestiques durent souvent moins d’une heure, en raison de la petite taille du pays. Quinze villes possèdent des aéroports mais seuls deux d’entre eux sont internationaux : l’Aéroport International de Quito (Mariscal Antonio José de Sucre) et l’Aéroport International de Guayaquil (Simón Bolivar). Tous les vols commencent ou se terminent à Quito ou Guayaquil. En excluant les vols pour les Galápagos, les vols domestiques dépassent rarement les 140$ aller-retour. Un vol Quito-Guayaquil coûte en moyenne 70$.
Santé
Le système de santé en Équateur s’est détérioré ces dix dernières années. L’amélioration des services de santé n’a pas été considérée comme une priorité. 62% de la population rurale et 38% de la population urbaine n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Les hôpitaux sont en majorité privés et, bien que les travailleurs aient accès à l’IESS (Sécurité Sociale), il est fortement recommandé de souscrire à une police d’assurance privée.
Attention: en l’absence d’une police d’assistance et de rapatriement, les étrangers ne sont admis que dans les hôpitaux publics, établissements manquant cruellement de moyens. Ceux qui seraient en possession d’une police d’assistance et de rapatriement devront toutefois avancer intégralement les frais médicaux.
Les cliniques privées ont l’obligation de prendre en charge toutes les urgences. Mais dans la pratique, elles exigent un dépôt de garantie effectué par carte de crédit avant tout traitement médical de fond. Le fait d’être affilié auprès d’une compagnie d’assistance et de rapatriement ne dispense pas du dépôt de garantie par carte de crédit, dont le plafond de dépenses doit être de 3 000$.
Fiscalité
Le taux d’imposition sur les revenus en Equateur est progressif, de 0% (pour les revenus annuels inférieurs à 10 180 USD) à 35 % (pour les revenus supérieurs à 103 810 USD par an). L’impôt sur les sociétés s’élève, lui, à 22%.
Le Servicio de Rentas Internas Service de Revenus Interne) est l’autorité en charge de la taxe sur le revenu en Equateur. Pour obtenir un numéro de taxe, il faut s’enregistrer au bureau SRI le plus proche muni de sa « cedula » ou, le cas échéant, d’un passeport contenant un visa. Vous devrez également fournir un document notarié certifiant que vous êtes propriétaire ou locataire du logement que vous habitez (titre de propriété ou contrat de location).
Les non-résidents ne paient d’impôts que sur leurs revenus à l’intérieur de l’Equateur. Attention, toute personne ayant habité le pays durant plus de 183 jours consécutifs ou non-consécutifs au courant d’une année chronologique sera considéré comme un résident par le SRI.
Les résidents payent des impôts sur les revenus générés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Equateur. L’argent gagné par le biais du commerce, les salaires, les gains en capital, la location de propriété de même que la totalité des intérêts sur l’épargne sont taxables. Les dons aux œuvres caritatives, les intérêts sur certaines formes spécifiques d’épargne et certaines dépenses liées au travail peuvent être exemptés de taxes.
Retraite
L’édition 2018 du classement « Annual Retirement Index » du magazine américain International Living classe l’Equateur à la quatrième place parmi les meilleures destinations pour prendre sa retraite. Une simple preuve de pension de retraite peut permettre d’obtenir un visa de résident.
Beaucoup d’Occidentaux, en particulier des Américains, s’y sont installés ces dernières années, profitant de la beauté des paysages mais aussi d’une grande diversité culturelle. Les villes de Cuenca ou la région de Loja sont les plus plébiscitées.
Le faible coût de la vie leur permet de bénéficier de ce que l’Equateur offre de meilleur, tant au niveau immobilier qu’au niveau des soins. Il existe, en outre, des escomptes significatifs pour les personnes âgées, valables pour les Équatoriens comme pour les étrangers. Ils bénéficient notamment de 50% de réduction sur les vols internationaux achetés en Équateur, mais aussi sur les événements sportifs et culturels ainsi sur les factures d’électricité et d’eau.
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