Première puissance économique mondiale devant la Chine et le Japon, les États-Unis sont également le troisième pays d’accueil des investissements directs étrangers ainsi que le premier importateur au monde et le deuxième exportateur mondial. Le secteur des services est la principale composante de l’économie américaine, avec en tête les télécommunications, les services financiers, et les nouvelles technologies. Grâce à ses ressources naturelles et à l’exploitation des gaz de schiste, les États-Unis sont par ailleurs devenus le plus grand producteur mondial de gaz naturel liquide et le troisième producteur de pétrole.
L'essentiel
Capitale
Dirigeant
Population
Superficie
Langues
Monnaie
Croissance du PIB
Chômage
Français
Indicatif téléphonique
Contacts utiles
- Ambassade de France à Washington D.C.
- Consulats généraux de France: Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, New York, San Francisco, Washington D.C., La Nouvelle-Orléans
- Chambres de Commerce : Atlanta, Boston, Caroline du Nord, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Houston, Miami, Minneapolis, New York, Nouvelle-Orléans, Philadelphie, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa, Washington
- Union des Français de l’Étranger (UFE)
- Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones d’Expatriés (FIAFE)
Travailler
› Les conditions légales pour vivre et travailler
Pays d’immigration depuis sa création, les États-Unis continuent encore et toujours de fasciner. Pourtant, il n’est pas toujours facile de s’y installer et la démarche relève parfois du parcours du combattant.
Si les touristes français peuvent, sous certaines conditions, être exemptés de visa pour un séjour aux États-Unis de moins de trois mois, il est obligatoire d’en obtenir un pour étudier ou travailler légalement sur le territoire américain. Ce document permet en effet d’obtenir un Social Security Number, permettant notamment d’ouvrir un compte en banque ou encore de bénéficier de la protection sociale minimale.
Pour travailler aux États-Unis, plusieurs types de visa peuvent être demandés. Les visas de travail temporaire comme le H1B, le E2 ou encore le L1 permettent d’occuper un poste pour une période donnée. Cependant, le marché du travail américain est relativement protégé par le fait qu’il n’est pas possible de délivrer de visa de travail pour un emploi qu’un Américain pourrait occuper.
Le visa d’immigrant, la fameuse « green card », permet de travailler et de résider aux États-Unis au même titre que les citoyens américains. La carte verte est assez difficile à obtenir. Pour les plus chanceux, une loterie est organisée chaque année par le gouvernement américain qui en délivre 50 000 de façon aléatoire et par tirage au sort. Après cinq ans de résidence permanente sans interruption de plus d’un an, il est alors possible de demander la nationalité américaine.
› Trouver un emploi
Il n’est pas non plus si simple de trouver un emploi sur le territoire américain, car l’obtention d’un visa de travail est conditionnée par l’obtention d’un poste aux États-Unis. Il n’est pas autorisé de partir et rechercher un emploi directement sur place avec un simple visa touristique. Les démarches permettant de trouver une entreprise sponsor devront être effectuées depuis la France. Obtenir un visa peut être compliqué lorsque l’on n’a pas un profil rare néanmoins, l’absence de diplôme est loin d’être un facteur bloquant aux États-Unis. Aussi l’expérience et le savoir-faire sont-ils privilégiés et donc des atouts pour trouver un emploi.
Pour une recherche d’emploi efficace, certains sites sont aussi à privilégier comme celui de l’Ambassade de France à Washington D.C., ou encore celui du gouvernement américain USA Jobs. Les sites des agences de travail temporaire et de placement comme Manpower, Adecco, Kelly Services ou encore Robert Half, sont également très utiles.
Les cabinets de recrutement seront, quant à eux, très efficaces pour les profils les plus spécialisés, la plupart des cadres supérieurs étant embauchés grâce à des chasseurs de tête.
Aussi, les publications de petites annonces sont plutôt rares puisque c’est essentiellement via les réseaux et le bouche-à-oreille que les informations circulent. Il faut donc miser sur le networking aux États-Unis.
Enfin, les jeunes français peuvent trouver des jobs à DisneyWorld, ou encore comme animateur de camps de vacances, au pair…
› Les secteurs porteurs d'emploi
Le pays de l’Oncle Sam s’impose comme un leader mondial dans les télécommunications, les services financiers et les nouvelles technologies. Même s’il est très difficile de généraliser une tendance sur l’ensemble des États, les secteurs qui recrutent sont ceux des services aux entreprises, du bâtiment ainsi que de la santé. La reprise dans l’industrie automobile et ferroviaire ouvre aussi bien des opportunités aux ingénieurs et techniciens spécialisés dans ce domaine. Sans oublier la « French touch » qui fait sensation dans les secteurs de la cosmétique, de la coiffure, de la mode, de l’enseignement ou encore de la gastronomie. Seul le commerce de détail perd des emplois, en raison du développement du commerce en ligne.
Attention, certains emplois aux États-Unis sont difficilement accessibles aux étrangers. C’est le cas pour les vétérinaires, infirmiers, aides-soignants, et tout autre poste touchant à la santé et la sécurité. Ces emplois demandent des diplômes américains.
› Créer son entreprise
Les investissements étrangers sont très favorablement accueillis aux États-Unis. Les formalités particulières aux investisseurs étrangers sont peu nombreuses et dans l’ensemble peu contraignantes. Il suffit dans la plupart des cas d’une déclaration de l’investissement réalisé auprès de l’administration compétente.
Suite à la réforme fiscale adoptée à la fin de l’année 2017, le montant de l’impôt sur les sociétés est passé de 35 à 21%. Aussi, dans la gamme des incitations fiscales figurent des exonérations ou abattements portant sur les impôts sur les ventes, les impôts fonciers ou encore les impôts sur les stocks.
Aujourd’hui, près de 5 000 filiales d’entreprises françaises sont implantées aux États-Unis et offre plus de 650 000 emplois sur le territoire. Les secteurs où investir sont nombreux : principalement dans l’énergie, le big data, les services financiers, le matériel médical ou encore l’immobilier.
Etudier
› Scolariser ses enfants
La scolarité aux États-Unis est en règle générale obligatoire entre les âges de 5 et 16 ans. Il n’existe pas de programmes d’études réglementés au plan national, ceux-ci varient d’un État à l’autre. Les cours sont dispensés en anglais dans les cinquante États et en espagnol sur le territoire de Porto Rico. La majorité des élèves américains sont scolarisés dans des écoles publiques qui ne demandent aucune participation financière.
Pour scolariser ses enfants âgés de moins de 5 ans, il faudra les inscrire dans des établissements privés, dont le coût varie d’une ville à l’autre, comme une crèche (daycare) ou une preschool qui équivaut à la petite et moyenne section de maternelle française. Ensuite, les élèves rejoindront l’école primaire (elementary school), puis le collège (middle school), le lycée (high school), et pourront poursuivre sur des études supérieures (college et university).
Le site de l’U.S. Department of Education liste les coordonnées du département de l’éducation de tous les états américains. L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), quant à elle, indique les établissements dispensant un programme en français aux États-Unis.
› S’inscrire à la fac
Les États-Unis comptent plus de 4 000 établissements d’enseignement supérieur et plus de 7 500 établissements d’enseignement technique.
Pour étudier aux États-Unis, il est indispensable de posséder un visa étudiant non-immigrant F-1 pour un cursus généraliste ou linguistique ou M-1 pour une formation technique ou professionnelle.
Pour accéder à l’enseignement supérieur aux États-Unis, les élèves étrangers doivent avoir obtenu le High School Diploma, l’équivalent du baccalauréat pour les Français. Certains établissements exigent également que les candidats présentent leurs résultats aux tests d’évaluation de niveau comme le SAT ou l’ACT. Les universités américaines pratiquent en général une sélection assez rigoureuse à l’admission et tiennent compte, en plus des résultats scolaires, de la personnalité des candidats et de leurs activités périscolaires.
Le coût des études sur le territoire américain est par ailleurs très élevé, même si certains programmes d’échange avec des universités ou écoles françaises comme ISEP et MICEFA permettent d’en alléger la facture.
Stages, VIE, PVT
› Trouver un stage
Les États-Unis font toujours autant rêver les étudiants français, et beaucoup sont à l’affût de la moindre opportunité de stage au pays de l’Oncle Sam. De très nombreux sites d’offres de stages sont accessibles, avec plusieurs dizaines de milliers d’offres à la clé, comme Intern Jobs, Internships ou encore Intern Web.
Une fois le stage trouvé, l’étudiant devra faire la demande de visa J-1. Cette demande s’accompagne d’une démarche obligatoire : trouver un sponsor officiel en France. Hormis si l’entreprise souhaite se porter sponsor, il faudra passer par un organisme externe reconnu par l’ambassade américaine. La liste des organismes est disponible sur le portail officiel du visa J-1.
Aussi, la meilleure façon de trouver un stage aux États-Unis est de passer par une agence de placement comme Intern Abroad; cela à un coût mais la majorité d’entre elles sont également des sponsors officiels pour l’obtention du visa J-1.
› V.I.E.
Le Volontariat international en entreprise (VIE) et administration (VIA) se définit comme une mission professionnelle à l’étranger, de 6 à 24 mois, bénéficiant d’un statut public protecteur. La mission VIE/A est aujourd’hui destinée aux jeunes diplômés, hommes et femmes, de 18 à 28 ans. Tous les métiers sont concernés.
Les missions de volontariat international (VIE et VIA) sont gérées via la plateforme https://mon-vie-via.businessfrance.fr
Il vous faudra avoir participé à la journée d’appel à la Défense puis créer votre profil sur le site précédemment cité en fournissant vos coordonnées, votre CV et en joignant votre attestation de participation à la journée d’appel à la Défense. Vous y trouverez des offres pour être volontaire et pourrez consulter le barème des indemnités.
Les États-Unis sont le premier pays à accueillir les VIE avec près de 1 000 jeunes actuellement en mission. Les principaux secteurs les employant sont les banques, l’automobile ainsi que le pétrole et le gaz.
Coût de la vie
› Logement
Les prix des logements aux États-Unis varient évidemment selon l’État, et la situation. Le bail est en général signé pour un an et le loyer, qui inclut parfois l’eau, le gaz et l’électricité, est payable tous les mois. La colocation est par ailleurs très répandue.
À titre d’exemple, une chambre en colocation dans un grand appartement à New York coûte en moyenne 1 300 dollars par mois dans les quartiers les plus recherchés de Manhattan, du Queens et de Brooklyn. Il faut compter environ 1 500 dollars par mois pour un studio à San Francisco et 2 000 dollars pour la même surface à Washington D.C., tandis qu’à Miami, un trois-pièces coûte entre 2 500 et 4 000 dollars selon le quartier.
› Transports
Le moyen de transport le plus pratique aux États-Unis reste l’avion, notamment pour relier les plus grandes distances. Le réseau est dense et les compagnies nombreuses.
Le train sert surtout à transporter le fret. La compagnie nationale de transport de passagers, Amtrak, relie, quant à elle, 500 destinations dans plus d’une quarantaine d’États.
Les cars font également de longues distances et sont le moyen de voyager le plus abordable. Il y a davantage de villes desservies par les bus grande distance que l’avion, Greyhound Bus Company étant la principale compagnie.
La voiture est par ailleurs le mode de transport le plus utilisé aux États-Unis puisque seuls 5% des Américains prennent les transports en commun.
Santé
L’assurance santé aux États-Unis relève essentiellement du système privé, sauf dans le cas du système MEDICAID, une assurance de santé publique gratuite pour les personnes ayant de faibles revenus, et le programme fédéral MEDICARE accessible aux personnes retraitées de 65 ans et plus.
Le coût de la santé aux États-Unis est sept à dix fois plus élevé qu’en France. Les prix des assurances varient selon les États, mais il faut compter en moyenne 500 dollars par mois pour un célibataire et 1 500 dollars par mois pour une famille. Les soins sont d’une grande qualité, mais l’accès au privé est très cher. Quant au public, il arrive, selon les villes, qu’il soit débordé.
Toute entreprise ayant plus de 50 employés a l’obligation de souscrire une assurance privée pour le compte de ses salariés, à l’exception de ceux apportant la preuve d’une assurance individuelle.
Fiscalité
Aux États-Unis, le taux d’imposition obligatoire est en moyenne de 33% et varie selon le lieu de résidence. Les compétences fiscales américaines sont réparties entre la Fédération (Federal Tax) et les États fédérés (State Tax) auxquelles s’ajoutent parfois les collectivités locales (Local Tax), ce qui conduit selon les cas à une double voire une triple fiscalité. Aussi, l’impôt fédéral et celui de l’État sont directement prélevés à la source, c’est-à-dire retenus par l’employeur sur le salaire de ses employés.
Le barème progressif de l’impôt fédéral, collecté par l’Internal Revenue service (IRS), comprend sept tranches allant de 0 à 39,6%. Cet impôt est déterminé en fonction de la situation familiale. L’impôt d’État est variable en sachant que la Floride, l’Alaska ou encore le New Hampshire notamment n’en prélèvent pas. L’impôt local, quant à lui, qui s’applique aussi bien aux résidents qu’aux non-résidents, est calculé sur le revenu brut et sert à financer en partie le fonctionnement des comtés et des municipalités.
Une convention fiscale qui lie la France et les États-Unis permet par ailleurs d’éviter la double imposition.
Retraite
Les États-Unis font partie de ces destinations mythiques qui attirent les retraités rêvant des plages ensoleillées de la Californie ou des grandes étendues à perte de vue. Il faut cependant savoir qu’il n’existe pas de visa spécifiquement conçu pour les retraités étrangers, ce qui rend l’expatriation difficile.
Il faut soit opter pour une simple autorisation électronique de voyage (ESTA) qui autorise à séjourner 90 jours aux États-Unis, soit demander un visa de tourisme (B2) de 6 mois qui sera dans la très grande majorité des cas acceptée si le demandeur prouve qu’il ressortira du pays. Ce manque de stabilité de vie peut décourager certaines personnes. Autre option possible, obtenir un visa de résident permanent (carte verte), mais dans ce cas il faudra justifier de revenus importants.
Une fois le visa obtenu, d’autres démarches administratives seront nécessaires comme souscrire une assurance santé, ouvrir un compte bancaire, ou encore passer le permis de conduire.
Il est avant tout préférable d’avoir soit des économies, soit une retraite complémentaire, car une bonne situation financière est nécessaire pour passer sa retraite aux États-Unis.
-
Actualités internationalesil y a 1 semaine
Une exposition augmentée sur Notre Dame de Paris au musée de l’immigration de Melbourne
-
Etudier et travailleril y a 1 semaine
L’Agence Erasmus+ France/Education Formation soutient le Fipadoc 2025
-
Vie pratiqueil y a 1 semaine
Vivre ailleurs, sur RFI : « Gros plan sur «VIA Expats» qui aide à l’expatriation au Québec »
-
Evènementsil y a 1 semaine
La Semaine française de Kinshasa aura lieu du 23 au 25 avril 2025
-
Actualités internationalesil y a 5 jours
Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 au 23 décembre
-
Actualités politiquesil y a 6 jours
La Roumanie et de la Bulgarie intègrent l’espace Schengen
-
Etudier et travailleril y a 5 jours
Canada : réouverture du bassin d’emploi « Jeunes Professionnels – V.I.E » pour 2025
-
Actualités internationalesil y a 4 jours
Le rapport statistique 2023 du Cleiss est paru