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Île-du-Prince-Édouard (Canada)

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Considérée comme le berceau de la Confédération canadienne, l’Île-du-Prince-Édouard est la plus petite province du Canada et la moins peuplée. Elle possède un patrimoine unique ainsi qu’une riche culture et dispose d’un environnement offrant des possibilités d’emploi de qualité ainsi que des logements à prix abordables.

La population de l’Île-du-Prince-Édouard compte plus de 140 000 habitants, dont près de 19 000 francophones, qui résident pour la plupart à Charlottetown, la capitale provinciale, et ses environs. L’accès aux autres provinces est facilité grâce au pont de la Confédération, au ferry ou encore à l’aéroport.

L’économie de l’Île-du-Prince-Édouard est axée sur le tourisme, la pêche, la transformation des ressources naturelles, les services et l’agriculture. Près de 30% des pommes de terre du Canada sont notamment cultivées dans la province.

Pour s’installer à l’Île-du-Prince-Édouard, il faut passer par les services d’immigration du Canada fédéral, que ce soit pour être résident permanent, pour travailler ou pour étudier temporairement. Un numéro d’assurance sociale NAS est par ailleurs nécessaire afin de travailler au Canada. Sinon, impossible de profiter des prestations et services alloués par les programmes gouvernementaux. Ce numéro est à demander au centre Service Canada le plus proche de la ville de résidence ou sur leur site internet.

Afin d’encourager l’immigration qui satisfait aux exigences particulières de la province, l’Île-du-Prince-Édouard possède un Programme des candidats provincial (PNP) qui lui permet de sélectionner les immigrants les plus aptes à s’établir avec succès dans la province. Il existe deux catégories permettant d’être admissible : la « Business impact category », qui s’adresse aux personnes souhaitant investir et gérer activement une entreprise, et la « Labour impact category », pour les personnes possédant des compétences et de l’expérience nécessaires pour le marché du travail de la province.

Aussi, la PEI Association for Newcomers to Canada (PEIANC) accueille et assiste les nouveaux arrivants dans leurs démarches. L’association possède notamment un programme spécifique qui délivre une série de services facilitant l’installation, aidant à l’inscription pour des services de garde d’enfants, pour l’école ou encore épaulant les demandeurs dans leur recherche d’emploi.

 Travailler

› Trouver un emploi

À l’Île-du-Prince-Édouard, la communauté française peut être une première piste lors d’une recherche d’emploi. Il ne faut pas hésiter à se créer un réseau qui sera utile dans différents domaines. La Coopérative d’intégration francophone (CIF) est l’organisme d’accueil et d’établissement des nouveaux arrivants francophones à l’Île-du-Prince-Édouard. La Société SaintThomasdAquin (SSTA) permet, quant à elle, de développer des relations amicales entre les Acadiens et Francophones de la province.

Aussi, de nombreux métiers exigent une formation spécifique et des diplômes. Pour faire reconnaître ses qualifications et être certifié dans un métier spécialisé, désigné Sceau rouge, il faut solliciter le Conseil canadien des directeurs de l’apprentissage.

Le gouvernement provincial a mis en place la possibilité d’obtenir un emploi en tant qu’apprenti. Ce système permet également de se mettre à niveau, si le diplôme obtenu n’est pas reconnu par la province.

Pour une recherche d’emploi efficace, Guichet-Emplois et Employ PEI sont deux plateformes qui recensent les dernières offres disponibles dans la province. La Voie de lemploi est, quant à elle, une revue publiée par le journal La Voix acadienne visant à informer la population acadienne et francophone au sujet des perspectives d’emplois et de carrières dans la province.

Le bénévolat est aussi très populaire au Canada. Même s’il ne permet pas d’être payé, il offre la possibilité de s’intégrer, de pratiquer l’anglais, et d’acquérir une expérience de travail canadienne.

› Les secteurs porteurs d'emploi

Les secteurs qui recrutent sont l’aérospatiale, les technologies de l’information, la santé, les métiers de bouche, les nouveaux médias et les métiers de l’habitat. Le secteur du tourisme est aussi en plein essor avec près de 10 000 emplois disponibles d’ici à 2030.

L’industrie de la construction à l’Île-du-Prince-Édouard lance par ailleurs une importante campagne de recrutement dans le but d’attirer ou de rapatrier plus de 1 500 travailleurs spécialisés dans la province d’ici à 2025.

Aussi, il n’est pas indispensable de parler anglais pour travailler à l’Île-du-Prince-Édouard, puisque certaines régions sont à 85% francophones. Cependant, un bon niveau d’anglais est préférable pour éviter un confinement dans la communauté francophone et s’ouvrir à de plus larges perspectives professionnelles.

› Créer son entreprise

Les facilités d’investissement de l’Île-du-Prince-Édouard et sa qualité de vie font de la province un excellent endroit où faire des affaires. Les stimulants fiscaux ainsi que le faible coût de la main-d’œuvre coûts alimentent la croissance des industries de la province.

Il est assez facile de créer son entreprise à l’Île-du-Prince-Édouard puisque le coût total pour l’enregistrer avoisine les 100 dollars canadiens, quel que soit le type d’entreprise.

Les secteurs porteurs où les investissements fonctionnent le mieux sont l’industrie agroalimentaire, l’aérospatiale, les sciences biologiques, l’aquaculture, la santé, les industries manufacturières diversifiées, les technologies de l’information, ainsi que les services financiers.

Le Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI) soutient les petites et moyennes entreprises canadiennes en vue d’accélérer leur croissance grâce à l’innovation et à la technologie. L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), de son côté, permet d’obtenir des prêts remboursables sans intérêt afin de créer ou développer son entreprise. La Chambre de commerce de Charlottetown apporte aussi un précieux soutien aux entrepreneurs.

 Etudier

› S’inscrire à la fac

Allant de la maternelle à la douzième année, le système public d’éducation de l’Île-du-Prince-Édouard dispose de six écoles francophones et d’une soixantaine d’établissements anglophones, dont certains proposent des programmes en français.

Concernant les études supérieures, la province dispose de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, régulièrement classée parmi les dix meilleurs établissements de premier cycle au Canada, ainsi que du Collège Holland et du Collège de l’Île, situé à Wellington, la seule institution qui dispense des formations d’enseignement supérieur en français.

En parallèle, l’Île-du-Prince-Édouard offre plusieurs formations privées en apprentissage.

 Coût de la vie

› Logement

Le coût de la vie à l’Île-du-Prince-Édouard est relativement peu élevé, même à Charlottetown, la capitale provinciale. Le prix moyen pour un studio dans le centre-ville est de 600 dollars canadiens, il faut compter environ 700 dollars canadiens pour un appartement avec une chambre et 980 dollars canadiens pour un logement comprenant deux chambres.

Aussi, en raison de sa population peu nombreuse, des maisons à coûts abordables sont toujours disponibles. Le prix moyen d’une habitation sur l’Île-du-Prince-Édouard est d’environ 180 000 dollars canadiens.

Afin de trouver un logement, de nombreux sites existent comme GO ! Logements à louer qui est un outil de recherche de logements en ligne. Il ne faut pas non plus hésiter à éplucher les petites annonces publiées dans les journaux locaux comme La Voix acadienne, le journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard, ou à frapper directement aux portes des habitations sur lesquelles est accrochée une pancarte « À louer ».

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