La croissance israélienne est très stable et presque tous les ans en augmentation. Le poste de dépenses le plus élevé est celui de la défense, mais l’État a réalisé des investissements dans les secteurs du logement, de la santé et des transports pour faire face aux mécontentements. Les secteurs en pointe sont ceux de la cyber-sécurité et de l’assistance à la conduite automobile. Les Français sont toujours nombreux à s’installer en Israël, la plupart d’entre eux ayant des origines juives, dans le cadre de l’Alya, le pays offrant également des opportunités à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat.
L'essentiel
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Population
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Monnaie
Croissance du PIB
Chômage
Français
Indicatif téléphonique
Contacts utiles
Chambre de commerce : www.cciif.org
Ambassade de France : www.ambafrance-il.org
Travailler
› Les conditions légales pour vivre et travailler
Le pays tient le record du monde du nombre de startups crées et de brevets déposés par habitant, dans le secteur des sciences de la vie et de l’e-santé. Ce sont près de 5,24 milliards d’euros qui ont été collectés en 2017 dans les startups, en particulier dans la cyber-sécurité.
La loi du retour permet aux candidats juifs à l’immigration de s’installer en Israël en étant soutenu par l’Etat. Même s’il est moins facile pour les non-juifs, l’expatriation est évidemment tout à fait possible. Pour travailler en Israël, il faut que l’employeur fasse une demande de visa. Le permis de séjour et de travail est limité par la loi et par une décision gouvernementale.
La durée légale de travail est de quarante-cinq heures par semaine au maximum. Le salaire minimum en Israël est fixé à 5 300 shekels/mois pour un temps plein.
› Trouver un emploi
Il est préférable de maîtriser l’hébreu pour trouver un emploi. Les réseaux sociaux sont très utilisés par les recruteurs, il faut donc avoir ouvert des comptes sur les principaux d’entre eux. Plusieurs sites de recherches d’emploi : www.linkedin.com, www.ami-emploi-israel.org, www.jewishagency.org Le ministère de l’Emploi pourra également vous aider : www.moia.gov.il
› Les secteurs porteurs d'emploi
Les domaines d’excellence de l’industrie israélienne sont la chimie (Israël s’étant spécialisé dans les médicaments génériques), la plasturgie et les hautes technologies. Les entreprises, particulièrement dans le domaine des technologies de pointe, ont profité de la collecte de fonds en provenance de Wall Street et d’autres marchés financiers du monde. En effet, Israël se classe au deuxième rang derrière le Canada pour le nombre d’entreprises enregistrées auprès des bourses américaines. Les industries de technologie de pointe (aéronautique, électronique, télécommunications, logiciels, biotechnologies) représentent approximativement 40% du PIB.
Les autres secteurs d’activité importants sont la taille de diamants, le textile et le tourisme. Les profils recherchés concernent essentiellement les personnes dotées d’un haut niveau de diplôme et d’une expérience professionnelle probante. Cependant, étant donné les tensions qui existent dans la région et le fait que de nombreux travailleurs palestiniens ont été amenés à quitter leurs fonctions, des emplois sont à remplacer, notamment dans les professions manuelles (par exemple des serruriers, des carreleurs, des soudeurs…).
› Créer son entreprise
Les investissements étrangers sont pour la plupart investis dans le secteur de la communication et dans la R&D. Les Français sont présents dans l’immobilier, les secteurs des transports, de la banque, de l’alimentaire, de l’énergie, du tourisme, de la restauration, du luxe… Les jeunes Français sont particulièrement appréciés dans les secteurs juridiques, le médical, et la communication. Il existe un programme d’incitation fiscale pour aider à la création d’entreprises, même si l’impôt sur les sociétés reste élevé (26,5%) mais plus bas qu’en France. Il existe des programmes de promotion de l’entrepreneuriat pour les nouveaux immigrants : www.moia.gov.il
Etudier
› Scolariser ses enfants
Les jardins d’enfants pré-obligatoires sont sous le contrôle des municipalités. Dans les Mamlakhti, les élèves sont sectorisés dans l’établissement le plus proche de leur domicile. Les écoles privées religieuses ou laïques semi-indépendantes ou autonomes, les familles les choisissent en toute liberté.
L’enseignement est obligatoire de 5 à 16 ans. Il existe trois types d’écoles quel que soit l’âge de votre enfant : les écoles d’État (Mamlakhti), les écoles d’État religieuses (Mamlakhti Dati), les écoles orthodoxes (Mamlakhti Dati Torani). Pour les deux premiers types d’établissement, les élèves sont en principe inscrits dans l’école la plus proche de leur domicile.
Il existe de nombreux accords bilatéraux entre des universités françaises et certaines universités israéliennes. De nombreuses universités proposent des cycles complets d’enseignement dispensé en anglais à destination des étudiants étrangers, aussi bien au niveau bac que licence.
› S’inscrire à la fac
Pour avoir le droit d’étudier en Israël, il faut être détenteur d’un visa A/2, accordé pour un maximum d’un an. Il faut prouver son autonomie financière, avoir une assurance médicale, un justificatif de domicile… Il est possible de suivre un cycle d’étude préparatoire aux études supérieures en Israël. Les études supérieures sont payantes, de 2 000 à 8 000 €.
Stages, VIE, PVT
› Trouver un stage
Aviv’up (Yalla) est le programme de référence des stages d’été et des expériences professionnelles en Israël pour les étudiants et jeunes actifs (http://www.stageisrael.org/avivup-stage-dete/).
Le visa de tourisme suffit pour une durée maximum de 3 mois, renouvelable une fois. On trouve des annonces sur le site : www.israelvalley.com
› V.I.E.
Le Volontariat international en entreprise (VIE) et administration (VIA) se définit comme une mission professionnelle à l’étranger, de 6 à 24 mois, bénéficiant d’un statut public protecteur. La mission VIE/A est aujourd’hui destinée aux jeunes diplômés, hommes et femmes, de 18 à 28 ans. Tous les métiers sont concernés.
Les missions de volontariat international (VIE et VIA) sont gérées via la plateforme https://mon-vie-via.businessfrance.fr
Il vous faudra avoir participé à la journée d’appel à la Défense puis créer votre profil sur le site précédemment cité en fournissant vos coordonnées, votre CV et en joignant votre attestation de participation à la journée d’appel à la Défense. Vous y trouverez des offres pour être volontaire et pourrez consulter le barème des indemnités.
Coût de la vie
› Logement
Les prix de l’immobilier sont élevés, en particulier dans les villes où les migrants venus d’Europe ou des Etats-Unis s’installent. A Tel Aviv, il faut compter plus de 1 500 $ pour un 3-pièces, soit 30 % de plus qu’à Jérusalem. La co-location est pratiquée par les jeunes travailleurs qui ne peuvent, le plus souvent, assumer de tels loyers. Le bail est normalement signé pour 1 à 2 années, renouvelable. Pour trouver un logement, les personnes faisant leur Alyah sont aidés par divers programmes. Il est aussi possible de s’installer dans des kibboutz pour 6 à 12 mois, de prendre une chambre chez l’habitant.
Quelques sites pour trouver un logement en Israël : www.immobilier.co.il, www.j-annonce.co.il www.lagur.com/french
› Transports
Le système de transports d’Israël est efficace et peu cher. Les bus desservent tous les villages et villes plusieurs fois par jour et il existe des trains qui relient toutes les grandes villes. Pour se déplacer, les Israéliens optent souvent pour les « sherout », des taxis partagés souvent sous la forme de mini-vans et en général plus rapides que les bus. Les prix sont fixes selon un itinéraire précis mais les arrêts ne sont pas déterminés. L’état des routes est bon surtout pour les routes les plus récentes. Enfin, de nombreux avions décollent et atterrissent sur le territoire grâce aux 42 aéroports présents.
Santé
L’infrastructure médicale est de bonne qualité en Israël. Tous les travailleurs cotisent pour leur couverture sociale. Israël occupe le Top 5 du classement Bloomberg pour les soins de santé. D’ailleurs, le système de soins publics israélien est considéré comme l’un de meilleurs du monde.
Fiscalité
L’imposition ici est personnelle et non pas calculée sur le foyer fiscal, prélevé à la source. Le barème fiscal s’échelonne de 10 à 46%. Il existe une convention fiscale entre la France et Israël.
Retraite
Il n’est pas rare de voir des Français de la communauté juive choisir de passer leur retraite en Israël, attirés notamment par son climat. Si le coût de la vie est plutôt moins élevé qu’en France, le prix de l’immobilier est lui très élevé, les frais bancaires importants. En s’installant en Israël, ils souscrivent à l’une des caisses maladie qui leur permet de bénéficier des soins délivrés par les médecins relevant de cette caisse.
L’Etat organise un accueil spécifique pour ces retraités, en leur proposant notamment des cours d’hébreu, ainsi qu’une possibilité de participer au volontariat civil (dans l’armée, la police, les hôpitaux…). En outre, ils bénéficient de nombreuses réductions dans les théâtres,les transports, la taxe municipale…
Les retraités qui font leur Alyah bénéficient d’une exemption de leur impôt durant les dix premières années suivant leur installation. Ensuite, ils ont un abattement de 35 % sur leurs revenus.
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