Depuis quelques années, l’économie de l’île Maurice, située au large de la côte sud-est de l’Afrique, dotée d’un immense domaine maritime et voisine de la Réunion, connaît une croissance mesurée mais plutôt stable et se trouve en bonne position (tranche supérieure) dans la liste des pays à revenu intermédiaire.
La démocratie parlementaire au pouvoir assure un climat politique calme et donc favorable à la croissance d’une économie se développant dans de multiples domaines avec au premier plan une avancée intéressante du secteur tertiaire. En effet, la diversification et l’accroissement économique mauricien s’établissent en partie sur des services financiers – dont une activité financière offshore subissant de nouvelles réglementations -, le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), puis viennent le tourisme (le nombre de touristes asiatiques venant compenser la baisse de fréquentation des visiteurs européens), le tourisme médical, l’immobilier, la sous-traitance, le commerce de détail et les industries du luxe, sans oublier bien entendu l’exploitation de la canne à sucre qui fut longtemps la base de l’économie de l’île et l’industrie textile qui semble, par ailleurs, légèrement faiblir.