Le pays possède d’importantes réserves d’hydrocarbures et des ressources minières et reste très dépendant de leur exploitation. Le gouvernement a lancé “La marche vers le développement”, un projet social pour la période 2016-2021, ainsi qu’un vaste programme d’investissement public, qui comprend la création de zones spéciales. Mais l’économie informelle reste très importante, et une partie importante de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les deux principaux pôles de croissance sont Pointe Noire, la capitale économique, et Brazzaville, la capitale politique.
L'essentiel
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Travailler
› Les conditions légales pour vivre et travailler
Pour travailler au Congo, vous devrez obtenir un visa de travail. Attention, il faudra impérativement l’obtenir avant d’entrer sur le territoire. L’employeur est tenu d’immatriculer le salarié dans un délai de 48 heures après l’embauche, auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui est chargé de gérer les régimes de prévoyance sociale, les prestations familiales, l’assurance maladie ou accident de travail, l’assurance vieillesse, invalidité ou décès des personnes salariées.
› Trouver un emploi
Il vous est possible de rechercher un emploi avant de partir, en passant par les sites des grands groupes présents dans le pays, par les sites des cabinets de recrutement spécialisés sur l’Afrique, ou encore par les sites d’emploi international. Le réseautage est lui aussi important, surtout auprès de la communauté française, relativement importante. Vous aurez tout intérêt à entrer en contact avec eux, soit via l’internet, soit sur place. Consultez l’Agence pour l’Emploi du pays, ainsi que des sites spécialisés :
› Les secteurs porteurs d'emploi
Il existe des opportunités dans le secteur pétrolier et des minerais, avec la construction de nombreuses usines de fabrication de matériaux par les Brésiliens, Total a quant à lui investi dans le gisement de Moho Nord, et la Chine reconstruit le port, les routes, le réseau ferroviaire et modernise l’infrastructure électrique du pays. Les métiers de l’exploitation du bois sont aussi recherchés par les entreprises.
› Créer son entreprise
L’essentiel des investissements étrangers se fait dans les hydrocarbures et le secteur minier. Les lois sont favorables aux investisseurs qui sont toutefois quelque peu hésitants à investir dans un pays instable, où les infrastructures sont déficientes et où le coût de la main-d’œuvre est élevé. La Banque Mondiale a financé le Projet d’Appui à la Diversification de l’Économie (PADE) en collaboration avec le Business Council for International Understanding (Etats-Unis) pour la création d’un fonds d’entreprise destiné à aider les petites et moyennes entreprises dans la République du Congo. Le dirigeant peut être expatrié, mais doit vivre dans le pays depuis deux ans.
Plus d’une centaine d’entreprises françaises sont présentes, dont certaines sont liées à l’histoire du Congo. Elles emploient près de 12 000 salariés dans les principaux secteurs de l’économie : pétrole, industrie, bois, commerce et services.
Etudier
› Scolariser ses enfants
L’enseignement public est vieillissant, les grandes villes étant mieux loties que les campagnes. Les expatriés choisissent en général de scolariser leurs enfants dans les lycées français de Brzzaville et Pointe Noire.
› S’inscrire à la fac
Il existe une seule université, l’université Marien Ngouabi, qui comprend cinq facultés : sciences, lettres, droit, économie, et médecine. Rares sont les étudiants venus d’Europe à s’inscrire au Congo, c’est en général l’inverse qui se produit, ses étudiants partant suivre leurs études supérieures en Europe.
Stages, VIE, PVT
› Trouver un stage
Pour trouver un stage, il ne faut pas hésiter à consulter les sites internet des groupes internationaux installés au Congo. Vous pouvez aussi consulter ce site qui aide les expatriés.
› V.I.E.
En général, les volontaires qui partent au Congo le font dans le cadre d’une mission de solidarité internationale (www.reseau-espaces-volontariats.org). Le barème des indemnités est le suivant : 3 080, 84 €/mois. Les V.I.E. peuvent travailler au Congo durant 6 à 24 mois. Les missions de volontariat international (VIE et VIA) sont gérées via la plateforme civiweb.fr, sur laquelle Bercy et Business France valident les descriptions de postes des entreprises et administrations souhaitant bénéficier de la formule VI ainsi que les candidatures des aspirants volontaires. Pour s’inscrire en V.I.E ou V.I.A au Congo : www.civiweb.com
Coût de la vie
› Logement
Difficile de trouver un logement aux normes européennes au Congo. Brazzaville et Pointe-Noire, les deux villes les plus recherchées, sont très chères. Le bouche-à-oreille est une meilleure solution que les agences, elles aussi très chères, de 300 à 2 000 € par mois auxquels s’ajoutent les frais de gardiennage, Pointe-Noire étant plus onéreuse que Brazzaville.
› Transports
Les distances à couvrir sont importantes et les réseaux ferrés et routiers peu satisfaisants. L’entretien est insuffisant, et les investissements au cours des années passées très en deçà de ce qui aurait été nécessaire pour les entretenir. Ainsi, sur les 21 000 km de routes, seulement 10% d’entre elles sont bitumées, un pourcentage qui baisse encore pour le réseau urbain ! Le Congo dispose de trois aéroports internationaux : Brazzaville (Maya-Maya), Pointe-Noire (Agostino Neto) et Ollombo, dotés d’installations aux normes de sécurité et de sûreté internationales. Les installations sont de qualité. En ville, Le taxi collectif reste souvent le moyen le plus pratique de déplacement.
Santé
Le pays souffre d’un manque de personnel médical, et les équipements et infrastructures sanitaires sont largement insuffisants. L’accès aux soins reste compliqué et le pays est tributaire de l’étranger pour les médicaments et les soins spécialisés. Le prix des médicaments est élevé et le coût des évacuations sanitaires exorbitant. C’est pourquoi il est indispensable de souscrire à une assurance avant de partir, qui prendra en charge les soins et le rapatriement. Attention au paludisme : mieux vaut se faire prescrire un traitement avant son départ.
Fiscalité
À l’impôt sur le revenu, prélevé à la source, il faut ajouter l’impôt exceptionnel sur les rémunérations des personnels expatriés. Les taux d’imposition sont très élevés du fait du peu de contribuables (à peine 200 000). Le montant imposable est le total de ses revenus de l’année, auquel il faut déduire 20%. La base minimum imposable est de 265 000 FCFA. Il existe 5 tranches, de 1% à 50%.
La convention fiscale entre la République du Congo et la France est disponible.
Retraite
Le système de soins du pays étant peu satisfaisant, le coût de la vie y étant relativement élevé, il n’est guère conseillé de choisir le Congo pour y vivre sa retraite, sauf si on y a passé une partie de sa vie, en particulier si on y a travaillé.
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